En 2011, le Kotonga, conscient de la vétusté de ses vieux T-55 soviétiques obtenus dans les années 70, a cherché à remplacer l'entièreté de son parc de blindés lourds, de préférence par un véhicule de combat léger, sur roues. Négociant avec l'industrie militaire Ruskade, le Kotonga est parvenu à obtenir une version modifiée du RBTR-2, nouveau véhicule de combat d'infanterie de l'armée ruskade. La modification essentielle est le remplacement de la tourelle armée d'un canon rapide de 30mm par une tourelle de T-55 armée d'un canon de 100mm, cette dernière étant prélevée sur les T-55 abandonnés (à l'exception d'une dizaine de tourelles provenant des réserves ruskades). Par ailleurs, la tourelle a reçu de très nombreuses modifications : meilleurs moyens de communication, systèmes de détection améliorée, télémétrie laser et guidage et giro-stabilisateur pour améliorer l'acquisition des cibles mouvantes. La protection, faite d'alliages complexes dont la composition précise demeure secrète, est - selon l'armée kotongaise - équivalente à celle du T-55, en acier simple. Le Kotonga est parvenu à améliorer grandement l'efficacité de son infanterie mécanisée qui, tout en gardant la même puissance de feu, dispose d'un engin mieux protégé (grâce aux systèmes de détection), plus rapide et moins coûteux à l'entretien. Selon des experts de l'ISS (
Institute of Strategic Studies), le RBTR-2/55 est le meilleurs blindé léger de la région, ce qui offre un avantage certain au Kotonga sur ses voisins, le Congo Kinshasa notamment, avec lequel les relations sont toujours tendues.