Chapitre 9 : La vérité a un goût de S‘Lime
Andrea, Elsy et Sam se dirigeait vers les jardins présidentiels à bord de la General Lee. L’ambiance était pesante, nos trois amis étaient en sous nombre, fatigués et pourchassés de toute part. Cette ville était en train de sombrer dans le néant. Les rebelles étaient soient morts soit changés en monstres. Les forces du président, elles, sont armées et en quantité. Quant au S’Lime, lui, il était dorénavant partout, il infectait toute forme de vie animale ou végétale.
Sam sentait qu’ils allaient à une mort certaine, quand soudain, il demanda à Andrea de s’arrêter. Sam avait une idée.
Sam : « Andréa, Elsy, si on va comme ça à la rencontre de mon père, nous sommes perdus. Il nous faut de l’aide et ce n’est pas avec les quelques hommes encore valides de la rébellion que nous y arriverons. »
Elsy : « que proposes-tu ? »
Sam : « Je crois que nous avons un moyen d’utiliser le S’Lime à notre avantage. »
Andrea : « Comment ça ? »
Sam : « Notre problème, c’est comment atteindre mon père sans que l’on ait à affronter toute son armée. »
Elsy : « vas y développe ! A quoi penses-tu ? »
Sam : « Quand j’étais plus jeune, ma mère me racontait que sous le palais présidentiel, il existait des galeries avec un réseau de rails permettant aux membres du gouvernement de pouvoir s’échapper en cas d’attaque. »
Elsy : « Je connais cette histoire et je connais même certains endroits où l’on peut accéder à ces tunnels. Mais c’est une mauvaise idée car ses tunnels sont extrêmement bien gardés et certainement même piégés. »
Sam : « Justement, je ne comptais rentrer par ces galeries, je ne suis pas suicidaire à ce point. Mais qui serait capable de pouvoir y passer sans se soucier du risque ? …. Le S’Lime et tous les monstres qu’il engendre. »
Andrea : « T’es cinglé !!! T’es complète barge ! Tu ne trouves pas que l’on est déjà assez dans la mouise ? Tu ne trouves pas que l’armée c’est déjà suffisant à se farcir ? Tu veux en plus qu’on gère les dégénérés qui sortent de S’Lime. »
Andrea : « Admettons que l’on soit assez dingues pour le faire, Comment fais tu pour attirer les monstres dans ces tunnels ? »
Sam : « C’est très simple, on dit merci Papa !!! »
Andrea : « Comment ça ? »
Sam : « Mon père nous a mâché le travail. Il a fait sauter les égouts, les laboratoires secrets. Grâce à lui et sa folie, le S’Lime se déverse tranquillement dans les métros, les égouts, les canalisations. Il nous suffit juste de faire péter une des parois des galeries sous les jardins présidentiels et le S’Lime et les monstres suivront »
Elsy : « T’es barge, mais ça peut marcher. L’armée serait tellement occuper à se défaire des monstres que cela nous laisserait une ouverture pour atteindre ton père. Par contre, c’est une mission suicide. Je vois pas comment on sortira du palais vivants. De plus, le temps presse comment faire tout ça avant 17h. Si les quelques hommes qui nous restent attaquent avant que le S’Lime ait contaminé le palais, c’est perdu »
Sam demanda à Andrea de laisser Elsy et lui-même ici. Le meilleur moyen d’y arriver était de se séparer. Sam demanda à Andrea d’aller prévenir les autres rebelles et de trouver de l’aide au près des anciens détenus des laboratoires. Sam lui demanda aussi d’aller au siège de la Trump FOX Channel afin de prendre le contrôle des médias.
(En 2116, Le chaîne de télévision Fox est aux mains du groupe Trump. En effet en 2016, lorsque Donald Trump est devenu président, sa première décision a été de racheter la Fox afin d’en faire son média de propagande. Aujourd’hui c’est l’arrière petit fils de Donald qui dirige la chaîne. Son nom Augusto Trum.) L’idée de Sam était de faire avouer à son père devant les caméras, tous les crimes qui l’a perpétré.
Andrea : « Sam, Elsy, je peux pas aller à la Fox, qui va se battre avec vous ? Je veux être avec vous pour cette dernière bataille »
Elsy : « Non, on a besoin de toi là bas. Tu es une excellente combattante et je sais que tu y arriveras. On a absolument besoin de contrôler l’information pour que notre plan marche. »
Sam : « Andrea ! Elsy a raison. Pendant, que tu prendras le contrôle de la chaîne et que tu lanceras la diffusion en direct , moi je serai dans les jardins avec les rebelles pour attaquer mon père. Et toi Elsy… »
Elsy : « Moi, je sais ce que j’ai à faire. Tu as besoin de moi, pour créer une brèche dans les tunnels pour amener les monstres vers le palais. Je suis la seule à bien connaitre les sous sols de la ville. »
Sam : « C’est ça. J’ai confiance en vous. J’ai besoin de vous. »
Nos trois amis partirent chacun de leur côté pour accomplir leur mission…
Cinq heures plus tard…. Il était 19h.
Cela faisait deux heures que l’assaut avait été donné. Au début, comme Sam s’y attendait, l’armée avait le dessus, mais Elsy avait réussi sa mission, le S’Lime a fini par se déverser partout dans le palais et les jardins. D’un coup les rebelles ont repris le dessus, l’armée a fini par être submergée par les assauts des monstres, ce qui a permis à la rébellion de pouvoir entrer dans le palais.
Elsy, avait fini par arriver au palais en passant par les tunnels. Dans le chaos qui régnait, Elsy vit le non humain à tête verte qui avait tenté de faire des expériences sur elle dans le laboratoire. C’était un proche de Tizcaz, le chef du département de recherches scientifiques du gouvernement. Elsy n’eu aucune pitié pour lui. Elle l’attrapa, et après l’avoir taillée de toute part avec son sabre, elle lui trancha la tête, pour être sure que son cadavre ne se relèvera pas avec le S’Lime.
Pendant ce temps, Sam avait fini par retrouver son père. Il était bien décidé à en finir.
Sam : « Papa, comment as-tu pu faire ça ? Comment as-tu pu décider de la mort de millions de gens ? »
Tizcaz : « C’est ça être un chef. Etre capable de prendre des décisions lourdes pour le bien de l’humanité »
Sam : « Le bien de l’humanité !!!! Où est le bien dans tout ça ? Tu ne fais ça que pour toi. Ça a toujours été comme ça avec toi. Tu n’as jamais pensé à moi, à maman et à Lucie. »
Tizcaz : « Ta mère était faible, elle n’a jamais compris quel monde je voulais construire. Tout comme toi, d’ailleurs. «
Tizcaz : « De toute manière c’est la fin pour toi, la rébellion, la ville. C’est la fin pour toute cette vermine qui grouille. Quand le S’Lime aura fini son œuvre et que l’armée aura fait le ménage, je pourrai enfin construire un monde parfait avec des êtres qui mériteront de vivre. Et les autres présidents du monde pourront grâce à moi faire de même. »
Sam : « Et je suppose que ceux qui mériteront de vivre, se sont tes amis les riches, des partisans. Eux ils auront l’antidote pour survivre»
Tizcaz : « bien sur ! Qui se soucis des pauvres qui remplissent nos rues ? Quel intérêt de sauver ses minables ? Comment pourrais-je mettre au même niveau la vie de Trump et celle d’un simple policier ou enseignant ou chauffeur de bus ? »
Sam : « Ton monde ne verra jamais le jour ! »
Tizcaz : « Bien sur que si ! Vous avez perdus, mon armée est supérieure, la rébellion est anéantie et l’heure qui l’est, la moitié de la population de New York est morte ou changer en monstres. J’ai déjà gagné »
Sam : « Non ! Loin de là. La ville est peut être perdu, même certainement mais il reste encore beaucoup de gens en vie et surtout ils ne te pardonneront jamais tes crimes. »
Tizcaz : « Quel crime ? Je suis un héro. Je suis le sauveur de cette ville. C’est moi qui ait l’antidote. Quand je m’adresserai au peuple, ils verront en moi un messie. »
Sam : « Pourquoi attendre ? Dis-leur tout de suite ! »
Tizcaz : « Comment ça ? »
Sam : « Vois tu, tu avais raison sur un point. Ton armée est plus forte et je n’ai jamais pensé que l’on vaincrait tes hommes. C’est pour cette raison qu’avant l’assaut nous avons pris le contrôle de la Fox et depuis deux heures nous diffusons en direct dans le monde tout ce qui se passe. Et tous les mots qui sont sortis de ta bouche, font le tour du monde. » Maintenant, je serais curieux de voir comment vas-tu justifier tous çà ? Le monde entier va demander des compter, les populations de chaque pays vont demander des comptes à leurs dirigeants et toi, tu va devoir t’expliquer avec eux. Tu es seul !!! »
Tizcaz : « Minable ! Comment as-tu osé ? »
Sam : « Tu sens le parfum de ta défaite ? Ta mort approche ! Le seul chose qui te reste c’est de savoir si tu vas mourir avec honneur en donnant l’antidote ou si tu vas supplier que je t’épargne. »
Tizcaz : « Jamais je te supplierai ! Même si je meurs, tu vas mourir ici avec tous tes amis et tu n’auras jamais l’antidote. »
Sam : « C’est vrai, je vais mourir, je savais en venant ici que c’était un aller sans retour mais avant de mourir j’aurais la satisfaction de t’avoir vu mourir en ayant perdu tout ce que tu avais, et fais capoter tous tes projets et surtout j’aurais vengé la mort de maman et Lucie. Même si je meurs et que cette ville meurt, je sais qu’il y aura des gens pour la reconstruire. »
Nous y sommes l’heure du dénouement.
Sam sorti un couteau. C’était le couteau que lui offert son père pour ses 10 ans soit disant pour faire de lui un homme. Tizcaz de son côté, sorti la fiole d’antidote de sa poche. Sam poignarda son père en plein cœur et Tizcaz jeta la fiole par dessus le balcon pour détruire l’antidote.
Tizcaz est mort ! Sam avait obtenu vengeance mais le problème était ailleurs dorénavant.
Où était l’antidote. Était il intact ou était il perdu ?
Deux possibilités pour sceller le sort de New York.
Intact : L’antidote allait pouvoir être reproduit et propagé !
Détruit : La ville était alors perdue et la fuite allait être la seule issue !
Happy end ou drame tout allait se jouer lors du dernier chapitre.
A suivre….