Set : n°75926 / La course-poursuite du ptéranodon
Nombre de pièces : 126 /
Nombre de figurines : 2
Prix S@H : 24,99 euros
Ratio p/p = 0,198 euros par pièce
Date de sortie : 18/04/2018
Cette année, la sortie du deuxième film Jurassic World donne lieu à une gamme de sets Lego comme en 2015 pour le premier film. Et comme en 2015, la plus petite boite de la gamme System met en scène un ptéranodon.
Présentation de la boite :
75926 - Box by
Damien GAMET, sur Flickr
L’habillage est efficace : barres haut et bas façon tôles métalliques, avec en haut le logo Jurassic World et une image dessinée d’Owen et du raptor Blue sur fond de volcan en activité. En bas, les personnages présents dans la boite dont le ptéranodon. De toute façon, les dinosaures sont les personnages principaux des films Jurassic World, non ? le set en lui-même est montré en pleine action sur un décor de plaine vallonnée qui rappelle bien les paysages de Isla Nublar.
75926 - Box rear by
Damien GAMET, sur Flickr
Au dos, une autre vue du set et des vignettes qui présente les éléments ludiques. Notez aussi la petite image façon écran d’ordinateur de généticien qui représente le montage du ptéranodon.
Contenu : La boite contient trois sachets non numérotés, une petite boite en carton (pour la tête du ptéranodon), une notice et une petite planche d’autocollants.
75926 - Contents by
Damien GAMET, sur Flickr
Voici les autocollants en gros plan (que j’ai lamentablement oublié sur la photo du contenu…).
75926 - Stickers by
Damien GAMET, sur Flickr
Deux autocollants de plaque d’immatriculation (une signification cachée du 2712 ?), un pour le capot avec l’insigne du parc marqué par des coups de griffes et un « caution » (attention) pour le lance-filet.
Montage : Le ptéranodon est en 5 parties : corps, 2 ailes, tête et mâchoire inférieure.
75926 - Pteranodon assembly by
Damien GAMET, sur Flickr
Il est identique dans ces formes aux précédentes itérations (Jurassic World 2015 et gamme Dino de 2012). Seuls la livrée change d’une itération à l’autre.
75926 - Pteranodon by
Damien GAMET, sur Flickr
C’est mon tout premier ptéranodon de ce type et j’avoue qu’il est chouette.
La jeep se monte aisément. La base est une plaque 10x6 avec un montage simple pour les essieux.
75926 - Jeep chassis by
Damien GAMET, sur Flickr
Puis l’habillage se fait de façon standard avec SNOT, garde-boues et portières grise. On peut regretter qu’encore une fois Lego fournisse un gros véhicule monoplace alors que la place ne manque pas pour une place à côté du chauffeur.
75926 - Jeep SNOT by
Damien GAMET, sur Flickr
Au final, un engin robuste et stylé est obtenu, presque exagérément surélevé.
75926 - Jeep by
Damien GAMET, sur Flickr
Derrière, le lance-filet nouvelle version (le même utilisé par la police City cette année) est orientable en site.
75926 - Jeep rear by
Damien GAMET, sur Flickr
Son efficacité est… bof, bof ! Le filet lancé est d’un nouveau genre puisqu’il est circulaire.
75926 - net launcher by
Damien GAMET, sur Flickr
Deux pinces sur les côtés permettent de ranger le matériel (une clé anglaise et le fusil à seringue). Un rangement (boite aux lettres) permet de transporter un œuf.
75926 - Dino egg by
Damien GAMET, sur Flickr
Cet
œuf est le même que ceux de la gamme Angry Birds (2016) et réutilisés sporadiquement depuis notamment dans les sets de Pâques.
La chasse est ouverte ! Mais nos héros se rendent vite compte que le filet fourni est un peu petit pour capturer un ptéranodon…
75926 - All by
Damien GAMET, sur Flickr
Figurines : Outre le dinosaure, le set contient deux figurines : Owen Grady (le héros du film) et un traqueur.
75926 - Figs by
Damien GAMET, sur Flickr
Tenues détaillées, y compris sur les jambes. La tenue de traqueur pourra convenir à de la science-fiction ou du militaire.
75926 - Figs back by
Damien GAMET, sur Flickr
Visage alternatif pour tout le monde, plus sérieux ou énervé. La tête du traqueur est a priori celle de
Mantis (Marvel, Gardiens de la Galaxie 2).
Bonus : PtéranodonsLes dinosaures sont un thème récurrent chez Lego et en tant que représentant volant du genre dans l’imagerie populaire, le ptéranodon a été souvent de la partie !
Quelques Creator ont proposé des ptéranodons construits au cours des ans (comme le 4507 de 2004 ou plus récemment le 31058).

Mais on va plutôt s’intéresser aux gammes d’action / licence où des ptéranodons sont apparus, sous diverses formes.
En 2000, la gamme Adventurers explore une mystérieuse île où règnent encore des dinosaures – Dino Island. Quelques exemples :

Le ptéranodon y est d’un seul bloc moulé et proposé en 3 couleurs (tan, rouge et dark orange) dans 5 sets de la gamme.
En 2001, la gamme Studios s’oriente vers les licences avec Jurassic Park 3. Une boite est l’occasion de montrer un nouveau ptéranodon…

Cette… chose à la même tête moulée que ses compagnons « vélociraptors » et un corps brickbuilt. A mon avis, il reste le plus raté de tous les ptéranodons jamais sortis en Lego.
En 2005, une nouvelle gamme Action débarque avec plus de dinosaures féroces : « Dino 2010 ». Un ptéranodon est présent coincé entre un T-Rex et un gros hélicoptère.

L’option choisie ici est le montage de grosses métapièces moulées : 1 corps (partagé avec les raptors de la gamme), 1 tête, 2 pattes et 2 ailes. Une option promise à un brillant avenir…
En effet, dès 2012, une nouvelle gamme « Dino » vient remettre au goût du jour la chasse aux dinosaures. Deux sets contiennent des ptéranodons.

Constitués de 5 parties (corps, ailes, tête et mâchoire inférieure), ces ptéranodons sont les mêmes utilisés dans la gamme Jurassic World depuis 2015, avec des couleurs et des motifs différents.

Une évolution qui part d’une créature d’une seule pièce, revient à un assemblage de briques puis opte pour un ensemble de métapièces. Cela illustre bien les tâtonnements de Lego face aux réactions de la clientèle : compromis entre solidité, besoin de construire, aspect esthétique et ludique.
Conclusion : Mon premier ptéranodon du genre ! Voilà qui résume mon ressenti sur cette boite. Bon OK, je développe un peu plus.
Je trouve cette entrée de gamme tout à fait correcte, intéressante et jouable avec un engin, un dino, des personnages et un élément ludique pour lier l’ensemble dans un scénario de capture. La construction est relativement aisée sans être trop simpliste, le résultat est convaincant. Seul le prix paraît exagéré, je sens que cela sera une constante sur l’ensemble de cette gamme (comme pour la première de 2015).
Merci de m’avoir lu.