pif500 a écrit:
@nicomya:mais les menottes ne sont pas accrochées au mur

  Je m'étais fait la remarque. Puis à la réflexion, je me suis dit qu'un type menotté dans le dos n'irait pas loin, mis en joue ou poursuivi par plusieurs soldats. Ce doit être en plus atroce, pour le condamné, de sentir la liberté au bout des doigts sans pouvoir la saisir. Par conséquent, l'absence de fixation au mur ne me choque pas. Et si les soldats sont si proches du mur, ce qui est évidemment totalement inconscient, les contraintes des vignettes le justifient totalement. Par conséquent, je ne trouve rien à redire. Même l'aspect gris est inattaquable: depuis quand est-il nécessaire de choisir un décor bucolique pour fusiller quelqu'un? Plus c'est sale et triste, plus les derniers instants sont pénibles. Ah, quelle merveille que la cruauté humaine(*).
  Question existentielle: qu'est-ce qui t'a donné l'envie de représenter un tel sujet?
(*) /me s'en va vomir ou pleurer sur la nature humaine