Set : n°76976 / Mission aérienne avec le spinosaure et le quetzalcoatlus
Nombre de pièces : 984 /
Nombre de figurines : 4
Prix S@H : 149,99 euros
Ratio p/p = 0,152 euros par pièce
Date de sortie : 01/06/2025
Encore un défaut dans la stratégie ! Le nouveau film
Jurassic World Renaissance (2025) permet à Lego de proposer une
gamme complète, luxe que visiblement peu de licences se permettent encore de nos jours (les nouveaux films Marvel par exemple)… Le set d’aujourd’hui en est le plus gros avec aucun quadrupède mais de l’action, des véhicules, des baroudeurs et des dinosaures, de l’ambiance quoi ! Je n’ai donc pas pu résister…
Présentation de la boite :
76976 - box by
fdsm0376, sur Flickr
La mise en scène est donc pleinement efficace avec tout ce qu’il faut pour l’action : ruines dans la jungle, véhicules d’explorateurs et dinosaures féroces, sur fond de joli décor naturel. Les bandes rouges, noires et métalliques avec logos d’usage sont de rigueur ainsi que la galerie des personnages en bas à droite, qui n’omet pas bien entendu de nommer les deux dinosaures de la boite.
76976 - box rear by
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Au dos, une vue de l’arrière des ruines est agrémentée des éléments ludiques et de vignettes dans le même but. Les possibilités de jeu semblent bien fournies.
Contenu : Cette boite contient 8 sachets numérotés, deux sachets marrons de pièces de dinosaures, un sachet transparent de grosses pièces, le corps du quetzalcoatlus
QuetzalBodypb02, une planche d’autocollants et trois notices.
76976 - content by
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Les autocollants sont des éléments de livrée des véhicules et d’une caisse, des écrans, de l’écume, des statues et une étrange œuvre pariétale assez « complotiste »…
76976 - stickers by
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Montage : Commençons par les stars de la boite pour probablement la plupart des fans.
Photo quetzacoatlus
76976 - Quetzalcoatlus by
fdsm0376, sur FlickrNous avons déjà rencontré un quetzalcoatlus
ici, cette nouvelle mouture reprend les mêmes éléments dans des couleurs et motifs différents.
76976 - Quetzalcoatlus articulations by
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Ailes et mâchoire sont articulées.
L’autre bestiau est un spinosaure, une nouveauté jamais réapparue depuis 2012 et la gamme
Dino (acte de naissance du « système » actuel de dinosaures) alors qu’un premier spinosaure (moche) a été proposé dans une boite
Studio Jurassic Park III en 2001.
76976 - spinosaurus by
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Contrairement à ce que je reprochais au
stégosaure, ce spinosaure, pourtant doté d’une belle crête en matériau soft, dispose de 2 tenons à la base du cou ! Quelqu’un se serait-il fait tirer les oreilles à Billund ? Sa tête, sa queue et son corps sont des nouveautés, ses membres sont des réutilisations issues d’autres dinosaures.
76976 - spinosaurus rear by
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Jambes, bras, tête et mâchoire sont articulés.
Une caisse visiblement pleine de technologie, probablement importante pour le scénario, contient deux seringues de couleur différente.
76976 - crate opened by
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Le couvercle tient bien, une seule poignée sur le côté… C’est donc plutôt une grosse valise de sécurité ?
76976 - crate by
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Le premier véhicule à être construit est le camion sur une base de châssis semblable à du City.
76976 - truck chassis by
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La cabine du camion s’annonce biplace côte à côte, un bon point pour le
réalisme pas toujours avéré dans cette gamme !
76976 - truck body base by
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Une plateforme arrière simple et de gros garde-boues noirs participent à la définition du style de l’engin, que je qualifierai de baroudeur.
76976 - truck body building by
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Finition classique qui n’oublie pas les rétroviseurs pour une fois.
76976 - truck by
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Notez la possibilité de tracter une remorque. Pas de portières ou de fermeture de la plateforme arrière cependant.
76976 - truck rear by
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L’autre véhicule est l’hélicoptère dont la base comprend le cockpit monoplace au manche en anse de seau.
76976 - helicopter cabin base by
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La carlingue fait largement appel au SNOT.
76976 - helicopter body building by
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L’arrière est robuste pour résister aux manipulations des divers éléments qu’il portera : rotor de queue, rotor et canons lance-tenons.
76976 - helicopter body by
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Les patins, queue et rotor font eux largement appel à du Technic.
76976 - helicopter by
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A l’arrière, notez les moules à cupcakes
79743 en guise d’échappement et deux pinces pour emporter du matériel.
76976 - helicopter rear by
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Enfin le gros morceau est le temple en ruine à la base en classique assemblage de plaques avec deux parties en angle par rapport au centre.
76976 - ruins groundbase by
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L’avant est assez travaillé en SNOT.
76976 - ruins wall beginning by
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L’entrée commence déjà à être inquiétante. Notez à l’intérieur un crâne et une géode
49656pb09 nouvelle version en termes de jeu de couleurs.
76976 - ruins wall base by
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Cette entrée prend de l’ampleur, ressemblant à une bouche dentée béante peu engageante.
76976 - ruins front by
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Passage à l’arrière pour le montage de la structure interne à coup de poutres soutenues par des arches dans lequel sera intégré un mécanisme de piège mortel.
76976 - ruins inside structure by
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Un système à cliquet permet de maintenir le piège en place, bien plus recherché techniquement que le piège de hache du
set D&D.
76976 - ruins inside trap by
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Il est activé par une chaîne qui pend sur la façade. L’ensemble est bien masqué par quelques plaques diverses et la base de l’étage amovible.
76976 - ruins front finish by
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Les parties latérales sont alors montées à part. D’abord cette partie droite sur une base simple que des pins Technic accrocheront au centre des ruines.
76976 - ruins side1 groundbase by
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Un mur est construit détaillé contre un panel 6x1x5 support.
76976 - ruins side1 building by
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Quelques éléments au mur facilitent l’escalade.
76976 - ruins side1 by
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La partie gauche comprend de l’eau et un ponton.
76976 - ruins side2 building by
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C’est une verrière
2571 qui figure la cascade. Son ouverture découvre une autre voie d’entrée vers les secrets des ruines. Notez la brique trans orange
3005pb041 dite de « l’ambre au moustique », les initiés comprendront !
76976 - ruins side2 waterfall by
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Les deux côtés sont ainsi ajoutés à la partie centrale.
76976 - ruins sides by
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L’étage est ensuite monté sur la plaque 16x8 avec une torche sur une colonne en ruines d’un côté et un mécanisme de bascule de l’autre.
76976 - ruins floor groundbase by
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Cet étage abrite un nid de dinosaure et quelques sculptures dans le style local.
76976 - ruins floor building by
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Un pilier et un fronton amovibles complètent le tout.
76976 - ruins floor by
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L’étage est ajouté sur la partie centrale pour un résultat fort sympathique.
76976 - ruins by
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Mais gare à la chute de pierres ! Le mécanisme de l’étage est activé par le semblant de branche derrière et permet en effet de faire tomber le pilier et le fronton.
76976 - ruins collapsing by
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Le dos est soigné sans plus mais l’intérieur est assez difficile d’accès pour de gros doigts.
76976 - ruins rear by
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L’équipe des aventuriers se préparent pour la mission du jour : exploration des ruines de la jungle à la recherche d’indices… Les accessoires emportés sont plutôt conséquents pour du Jurassic World : fusil à seringue, jumelles, appareil photo, pistolet orange (comme dans le set
76972, peut-être pour le tir de fusées de détresse), lampe-torche, ordinateur/tablette brickbuilt et… Un retour fort à propos de la machette
29109 !
76976 - all - preparing mission by
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L’arrivée se déroule sans encombres… Le nid a été repéré par l’hélico.
76976 - all - at the ruins by
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Chacun tente d’entrer... Attention au piège !
76976 - all - exploring the ruins by
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Soudain, les dinosaures débarquent… Pas contents !
76976 - all - dinos by
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Une seule solution : la fuite alors que tout s’écroule !
76976 - all - ruins escape by
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Figurines : Une première paire de figurines rassemble Zora Bennett et Martin Krebs.
76976 - figs1 by
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J’ai été étonné de constater que c’est la première fois que cette coiffure
87990, pourtant relativement ancienne et commune, soit proposée en dark tan. Ces deux personnages montrent un look assumé de baroudeurs, avec équipement dont des éléments pendus aux ceintures : très réussi dans le genre.
76976 - figs1 back by
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La tête à deux visages de Zora Bennett est un classique utilisé depuis 2016 pour beaucoup de premiers rôles féminin en licences. La logique est respectée puisque c’est la tête attitrée ces dernières années de
Black Widow chez Marvel, personnage joué par la même actrice : l’incontournable
Scarlett Johansson. La tête de Krebs est aussi une vieille connaissance (2018) de plus ou moins jeune premier mais beaucoup moins exclusif, de
Han Solo jeune à
Legolas en passant par
Steve Rogers ou
Cédric Digory pour ne citer qu’eux.
L’autre duo de baroudeur complète l’équipe. Il s’agit du docteur Henry Loomis et de Duncan Kincaid.
76976 - figs2 by
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Même type baroudeur dans l’esprit, renforcé par le port de l’antique sac à dos
2524 mais sans détails sur les jambes.
76976 - figs2 back by
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La tête de Loomis est une nouveauté spécifiquement créée pour ce personnage, à deux expressions de visage à lunettes. La tête de Kincaid est une première réutilisation de celle du Jedi
Kelleran Beq mais ce ne sont pourtant pas les mêmes acteurs derrière ces deux personnages.
Bonus : dans les ruines de la jungle L’exploration d’une jungle avec des ruines cachées dedans est un classique indémodable des romans ou films d’aventures. En fonction des thèmes ou licences, Lego n’a bien sûr pas attendu ce film Jurassic World pour traiter le sujet !
C’est même la base scénaristique de la
seconde année du thème Adventurers (1999), avec plusieurs ruines et temples engloutis par la jungle.

Des ruines très colorées avec du bleu, rouge, jaune qui accompagnent des murs gris, parfois joliment décorés comme le
30156pb01 ou le
2454px6. La végétation se résume à des palmiers d’époque et quelques plantes isolées. Par contre, la faune est riche avec toutes les bestioles disponibles alors : araignées, serpents, chauve-souris, scorpion, singe… Notez la statuaire très stylisée, le second édifice qui forme une bouche béante et la forme du troisième édifice auquel ressemble assez nos ruines du jour. Niveau piège, l’ensemble est plein de dangers avec des haches basculantes et autres pièges de lances, histoire de transformer les aventuriers trop hardis en squelettes, comme ceux disséminés un peu partout comme des avertissements !
Il est évident que cette gamme dérive assez directement d’une licence bien connue pour son héros archéologue de choc qui explore des ruines dans la jungle…
Indiana Jones arrive en Lego en 2008 et avec lui une évocation de la scène d’ouverture des
Aventuriers de l’Arche Perdue :

Je serai tenté de dire : « on reprend les mêmes et on recommence » ! Sauf que la couleur des ruines devient moins tape-à-l’œil, avec seulement des touches de beiges parmi les tons de gris. Niveau statuaire, de simples briques avec trous accompagnant les crânes de pierre
47990 et les bébés dinosaures
30464, suffisent au style. Si la flore est moins présente à part quelques plantes et palmes, car c’est surtout l’intérieur des ruines qui est représenté, la faune est similaire à celle de l’époque des Adventurers (serpent, araignée et chauve-souris). Quelques mécanismes de pièges sont aussi de la partie, normal étant donné la scène de référence, de mêmes que les avertissements squelettiques !
La thématique spécifique de l’exploration de ruines dans la jungle revient de façon plus détournée en 2015 dans la gamme
Ninjago :

Ce temple dédié aux serpents Anacondrais reprend peu ou prou les caractéristiques des ruines précédentes, matinée de Ninjago (torii à gauche) avec ces coloris propres (tan et dark purple) en plus du gris et une grosse tête de serpent. Notez que l’apparition des briques à texture maçonnerie rend bien au sein de ruines, de même que les casques de la faction anacondrais en têtes de serpent sculptées. Si la végétation type jungle reste du même tonneau que précédemment, la faune locale se résume à un serpent (évidemment) et une toile d’araignée sans araignée. Un pont de singe vient agrémenter l’ensemble, brickbuilt cette fois à la différence de celui présent dans le gros set Adventurers précédent. Les dangers sont toujours là : trappe, projectiles mais sans squelettes pour les annoncer… C’est que ce temple n’est pas tout à fait une ruine mais plutôt un lieu de culte encore fréquenté !
C’est en 2017 que la thématique prend un nouvel essor par différents biais… D’abord le
film Ninjago a une occasion de compléter l’exploration dans la jungle par un joli pont de singe relié à des ruines plus typiquement asiatico-Ninjago :

Une flore plus poussée et des choix architecturaux plus évolués comme l’intégration de statuettes
85863 rendent le tout très sympa.
Ensuite, la gamme Minecraft y va de son temple dans la jungle :

Du gris foncé et du vert dans le genre ultra cubique Minecraft.
Mais c’est surtout en City qu’une nouvelle
gamme d’exploration de la jungle fait le gros du job !

Plusieurs boites apportent ainsi différents éléments d’un complexe de ruines de grande ampleur à travers la jungle avec chacun leur lot de danger, de secret et de trésor à découvrir. Bien qu’étant estampillée City, la flore est loin d’être ridicule par rapport aux exemples précédents (sans parler des plantes carnivores spécifiques) et la faune est fournie avec plusieurs félins et crocodiles en plus des sempiternelles araignées (nouvelle version cette fois). La machette provient de cette gamme ainsi que les couleurs de ruines en tan et dark tan avec un peu de pearl gold. On peut noter aussi plus d’inventivité dans les sculptures, l’utilisation de briques rondes striées de colonnes et des plaques à dents
15208, autant d’éléments toujours d’actualité dans des ruines de jungle en 2025.
Petit intermède en 2021 avec un autre set
Ninjago :

Je retiens ce set sur le principe d’un bout de jungle (piégé) menant à une grotte pleine de dangers même s’il est aussi proche dans l’esprit de la thématique
Pirates Islanders (personnages et totems). Ce set reprend le code couleur précédent avec plus de gris toutefois. La végétation y est aussi plus intégrée à la structure, notamment les feuilles trilobées
32607 (apparues en 2018).
2023 marque le (timide)
retour de la gamme Indiana Jones avec un remake du set vu précédemment :

Une remise à niveau qui montre l’évolution technique en 15 ans dans une interprétation différente faisant la part belle à l’exposition plutôt qu’au côté ludique, tout en conservant divers mécanismes. Malgré le sujet toujours à l’intérieur, la végétation est bien plus présente et diversifiée, notamment en tons de vert. La sculpture des faces tribales en pierre a aussi beaucoup progressée et le code couleur s’égaie d’un peu de medium nougat, dark turquoise et de sand green, rehaussé de tuiles décorées
26603pb329 et
14769pb602 (et d’autocollants).
Le temple dans la jungle de notre review du jour est dans la lignée des dernières évolutions en termes de techniques, pièces utilisées et couleurs, dans la limite de la conformité avec de la scène cinématographique concernée (j’imagine n’ayant pas vu le film) et des latitudes laissées aux designers.
Conclusion : J’aime bien ce set plein d’action et de possibilités de jeu avec personnages, véhicules, décor jouable et grands méchants dinosaures. Les véhicules sont sympas dans le haut du panier du standard City, le décor est réussi et comprend un joli piège fonctionnel et différents secrets et passages, les dinosaures sont superbes. Les figurines sont aussi très réussies dans leur genre, réutilisables dans différents types d’aventures.
Le prix reste élevé pour le résultat comme d’habitude dans la gamme Jurassic World, la faute aux dinosaures toujours très désirables pour beaucoup de fans, petits ou grands. La chasse aux bonnes affaires est éminemment préférable si on veut éviter que le portefeuille ne se fasse bouffer par un spinosaure !
Merci de m’avoir lu.
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Je remercie Lego au nom de BrickPirate pour ce set qui fait partie de la dotation RLOC dédiée aux reviews.