Set : n°71796 / Le QG des ninjas – la course contre la montre
Nombre de pièces : 1739 / Nombre de figurines : 6
Prix S@H : 149,99 euros
Ratio p/p = 0,086 euros par pièce
Date de sortie : 01/06/2023

Un grand classique Ninjago : une nouvelle version du Destiny’s Bounty, le bateau volant qui sert de base opérationnelle mobile aux ninjas. Il se devait d’être présent dans ce nouvel arc narratif important de Dragon Rising et cette fois, il intègre un dragon dans sa coque, une nouveauté qui, je suppose, devait aussi finir par arriver au même titre qu’un dragon de lave ou un duel dragon contre mécha !


Présentation de la boite :
71797 - box by fdsm0376, sur Flickr
Le packaging Ninjago Dragon Rising fait son effet avec bandeau rouge, filament éclair bleuté brillant, les demi-faces juxtaposées d’Arin et du bébé dragon et logos. Le célèbre bateau volant est mis en scène dans une vallée montagneuse peuplée de dragons semble t-il. J’aime assez le temple accroché à la falaise à droite (un futur set ?). La traditionnelle galerie des personnages en bas à droite nomme aussi le bébé dragon Riyu à l’instar des dinosaures dans les boites Jurassic World.
71797 - box rear by fdsm0376, sur Flickr
Au dos, le Destiny’s Bounty est posé en vue de ce mystérieux temple tandis que les ninjas en décousent avec un unique adversaire… Et que Sensei Wu s’amuse avec le bébé dragon ! Une série de vignettes en bas montrent détails et fonctionnalités de l’engin.


Contenu :
Ce set contient 14 sachets avec sous-sachets, deux tubes semi-rigide 75c12 (un seul sur la photo, l’autre était coincé au fond de la boite…), une feuille en plastique souple avec les voiles / ailes de l’engin, une planche d’autocollants et une notice.
71797 - content by fdsm0376, sur Flickr

Les autocollants sont assez divers : deux pancartes avec le nom du navire, deux bannières en alphabet Ninjago signifiant « Ninja », un plan de bataille sur tableau noir, un plateau de jeu de go (ou sa version Ninja-go ), un parchemin avec un sceau, un écran de jeu vidéo et un dessin d’enfant.
71797 - stickers by fdsm0376, sur Flickr


Montage :
Il débute par le petit dragon dont le corps est construit selon des principes bien connus désormais.
71797 - dragon body structure by fdsm0376, sur Flickr
En plus des habituelles articulations de tout types, l’embase ronde sur le dos est une nouveauté dans le genre.
71797 - dragon body by fdsm0376, sur Flickr
Elle permet d’accueillir une tourelle rotative avec lance-tenons indépendamment orientables. Les ailes sont des plus simples : une lame 76919, une première en light bright orange.
71797 - dragon body turret by fdsm0376, sur Flickr
Les pattes restent simples basées sur des pièces connues.
71797 - dragon legs assembly by fdsm0376, sur Flickr
Ce dragon renoue avec les astucieuses têtes brickbuilt aux yeux imprimés sur une pièce, cette fois la référence 3220pb01. Elle est installée au bout de deux sections de cou articulées. Notez la queue classique en tronçons articulés, terminée par un tube dans lequel un katana est inséré.
71797 - dragon head building by fdsm0376, sur Flickr
Agrémenté de cornes, ce dragon de petite taille est bien sympathique, bien mieux que les récents exemplaires de la thématique Core.
71797 - dragon by fdsm0376, sur Flickr
Il me rappelle un peu ce petit dragon de Maître Wu en 2020, tourelle exceptée. Les pièces d’articulations aux couleurs habituelles passent relativement mieux sur cet exemplaire car son dessous est aussi gris.
71797 - dragon rear by fdsm0376, sur Flickr

Le dragon est bouclé en deux sachets, le gros morceau de la boite reste le bateau volant dont l’avant de la coque est basé sur une structure en briques et plaques, étonnamment sans Technic.
71797 - ship hull front structure base by fdsm0376, sur Flickr
La base des pans latéraux pour affiner la proue est réalisée grâce à la technique des charnières couplées à une fixation par des pièces arrondies 1x3 tenons 77850 avec suffisamment de jeu pour attraper un tenon sous un angle non tout à fait droit.
71797 - ship hull front structure by fdsm0376, sur Flickr
Les parois sont alors construites principalement avec des briques à tenons latéraux.
71797 - ship hull front building by fdsm0376, sur Flickr
La partie centrale de la coque met en œuvre plus d’éléments Technic.
71797 - ship hull center building by fdsm0376, sur Flickr
Car elle est le lieu de certains éléments structurels et fonctionnels importants.
71797 - ship hull center by fdsm0376, sur Flickr
Elle est assemblée à l’avant en construction qui se termine en verrouillant le montage.
71797 - ship hull center assembly by fdsm0376, sur Flickr
L’arrière de la coque est encore plus simple dans son montage que l’avant. Cette base de poupe est ajouté simplement et verrouillé par du SNOT latéral.
71797 - ship hull rear assembly by fdsm0376, sur Flickr
Puis les parois sont montées et l’intérieur aménagé.
71797 - ship hull rear building by fdsm0376, sur Flickr
Véritable quartier des ninjas, l’intérieur regroupe un tableau noir (pour les plans de bataille), des râteliers d’armes…
71797 - ship hull rear inside1 by fdsm0376, sur Flickr
… Des couchettes et des jeux vidéo !
71797 - ship hull rear inside2 by fdsm0376, sur Flickr
L’habillage de la coque débute avec l’arrière dans ce rouge caractéristique de l’engin avec une jolie gestion des courbes.
71797 - ship hull rear by fdsm0376, sur Flickr
Puis il déborde sur la partie centrale. Est aussi ajouté le pont central du navire qui regroupe, de par et d’autre de l’emplanture du mât, la barre agrémentée d’une boussole et d’un télescope, ainsi qu’un coin « détente » agrémenté de plantes.
71797 - ship center deck by fdsm0376, sur Flickr
Enfin, le lissage de la coque reprend avec l’avant, les ancres ne sont pas fonctionnelles. Notez le montage de la proue qui sort un peu de l’ordinaire avec une partie montée par pinces et le SNOT de briques inclinées.
71797 - ship hull front by fdsm0376, sur Flickr
Des rambardes terminent l’avant tandis que le château de poupe est initié en plafond de la cabine dans la coque.
71797 - ship rear cabin base by fdsm0376, sur Flickr
L’arrière du bateau est alors complété avec une rambarde en poupe et des drapeaux.
71797 - ship rear cabin building by fdsm0376, sur Flickr
L’intérieur de la cabine est aménagé avec un plan et un sextant. Des étagères portant des katanas seront ajoutés ensuite.
71797 - ship rear cabin inside by fdsm0376, sur Flickr
Les coloris de cette cabine tranchent avec le reste du navire mais cette touche colorée n’est pas pour me déplaire.
71797 - ship rear cabin walls by fdsm0376, sur Flickr
Avant de terminer le château de poupe, différents éléments sont construits à part. Ce premier assemblage sert de base à l’un des réacteurs latéraux situés à l’arrière de la coque.
71797 - ship side reactor building by fdsm0376, sur Flickr
Lissé et garni de panels, ils prennent la forme d’un triangle aux côtés positionnés par des pinces.
71797 - ship side reactor building1 by fdsm0376, sur Flickr
L’empreinte de plaque tournante sert à positionner de biais l’aileron latéral caractéristique des Destiny’s Bounty.
71797 - ship side reactor by fdsm0376, sur Flickr
Les deux flancs reçoivent des ensembles symétriques. Notez les parties trans light blue des réacteurs et leur habillage doré de grande classe.
71797 - ship side reactors by fdsm0376, sur Flickr
Retour au château de poupe avec le montage de son toit dont la base est classique sauf l’intégration de charnières crantées blanches dans son plancher, vu de dessous ici.
71797 - ship rear cabin roof base by fdsm0376, sur Flickr
Le reste est plus classique avec un aménagement qui évoque la réserve de la cambuse. L’os et la balle indiquent eux la cachette du bébé dragon.
71797 - ship rear cabin roof inside by fdsm0376, sur Flickr
Si l’assemblage des pans de toit par pinces sur la structure est assez classique, le montage des pans inclut des panneaux ouvrants.
71797 - ship rear cabin roof building by fdsm0376, sur Flickr
Habilement combinés, ces panneaux permettent l’accès à l’intérieur tout en constituant un élégant faîte de toit tubulaire.
71797 - ship rear cabin roof opened by fdsm0376, sur Flickr
Monté incliné sur la cabine de poupe, il finit bien cette section.
71797 - ship rear cabin by fdsm0376, sur Flickr
Le mât du bateau est monté en Technic avec un mécanisme simple à son sommet.
71797 - ship mast by fdsm0376, sur Flickr
Les voiles/ailes sont montées sur une armature articulée qui s’insère simplement dans le mécanisme pour le déploiement des ailes grâce à la molette au sommet.
71797 - ship mast wings by fdsm0376, sur Flickr
Les ailes repliées forment des voiles. Ce bateau est classe…
71797 - ship by fdsm0376, sur Flickr
… Surtout vu de derrière ! Notez les réacteurs fixes à l’arrière de la coque.
71797 - ship rear by fdsm0376, sur Flickr
Beaucoup de fonctionnalités sont d’ailleurs à l’arrière. En plus des panneaux de toit, le toit et la cabine sont amovibles pour l’accès aux différents ponts. Les blocs réacteurs latéraux sont aussi rotatifs mais indépendamment.
71797 - ship rear opened by fdsm0376, sur Flickr
Comme prévu, l’avant est à garnir avec le petit dragon monté au début. Il s’insère, après pliage de ses membres, dans l’espace vide à la proue, la queue sous la section « détente » du pont qui peut être relevée pour faciliter l’opération.
71797 - ship dragon inside by fdsm0376, sur Flickr
Le dragon fait figure de proue et apporte son artillerie pour la défense du bateau sauf que… La tourelle fait difficilement son office tous azimuts à cause des ailes du dragon repliées vers le haut !
71797 - ship dragon by fdsm0376, sur Flickr

Courageux (ou téméraire) soldat de l’Imperium qui se lance, seul, à l’abordage de ce navire volant !
71797 - all by fdsm0376, sur Flickr
Ce qui devait arriver arriva… Qu’espérait-il aussi, à 1 contre 5 et un dragon et demi ?
71797 - all-victory by fdsm0376, sur Flickr
Bon après ce désagrément passager, il est temps de repartir. Le bébé dragon reprend sa place sous le toit avec ses joujoux...
71797 - all-Riyu cabin by fdsm0376, sur Flickr
Maître Wu et Lloyd discutent du cap à suivre…
71797 - all-meeting at cpt cabin by fdsm0376, sur Flickr
Pendant que, en dessous, c’est détente dans les quartiers des ninjas.
71797 - all-time to enjoy by fdsm0376, sur Flickr


Figurines :
Kai le ninja du Feu et Lloyd le ninja vert accompagne leur maître Wu.
71797 - figs ninjas by fdsm0376, sur Flickr
Si Kai et Lloyd sont dans leur version Dragon Rising, maître Wu reprend paresseusement la tenue Core de 2021 !
71797 - figs ninjas no stuff by fdsm0376, sur Flickr
Ainsi, nous avons déjà vu Kai dans ce set, Lloyd dans celui-ci et Wu ici.
71797 - figs ninjas back by fdsm0376, sur Flickr
La vraie nouveauté pour Dragon Rising reste les têtes des ninjas après des années de reprise des têtes de 2017.

Les nouveaux venus Arin et Sora sont pourchassés par Rapton, officier en second des Griffes de l’Imperium.
71797 - figs newbies by fdsm0376, sur Flickr
Nous avons déjà rencontré ses trois personnages précédemment (Arin ici, Sora ici et Rapton là) et ils sont identiques.
71797 - figs newbies no stuff by fdsm0376, sur Flickr
Les tenues de Sora et Rapton restent du grand art et ce sont les seuls à disposer d’un visage alternatif.
71797 - figs newbies back by fdsm0376, sur Flickr

Enfin, le bébé dragon Riyu est présenté comme un personnage à part entière.
71797 - figs dragon by fdsm0376, sur Flickr
Sympathique mais sans articulation, nous l’avons déjà rencontré dans cette boite.
71797 - figs dragon back by fdsm0376, sur Flickr


Bonus : les petits nouveaux
Je profite de cette boite qui rassemblent les trois nouveaux personnages de la série (en plus de Wyldfyre déjà vue dans cette review) pour faire plus ample connaissance.

Arin est un jeune homme originaire de la banlieue de Ninjago City, prodige du Spinjitzu devenu élève de Lloyd après les évènements déclencheurs de la saison Dragon Rising.

Il est proposé à ce jour en deux versions par Lego : tenue de ninja et tenue civile (dans les marchés de Ninjago City). Les deux versions partagent le même torse au dragon qui n’est pas sans rappeler les torses des ninjas version Legacy. Les différences des deux versions sont dans les jambes similaires à celles des ninjas Dragon Rising pour la version ninja et plus « City » pour la version urbaine mais gardant le détail d’une ceinture similaire à celle portée en version ninja. Cette version urbaine nous montre d’ailleurs les cheveux d’Arin en une coiffure noire crépue 80682. En version ninja, s’il porte le drapé aux épaules des autres ninjas, sa cagoule se distingue par les deux petites cornes dorées vers l’avant. Les deux versions ayant la même tête, Arin ne peut pour l’instant arborer qu’une seule expression de visage.

Sora est originaire de l’Imperium, un autre plan du multivers Ninjago, rattaché au plan de Ninjago (avec d’autres plans) lors des évènements initiateurs de Dragon Rising. Inventrice de génie, elle fuit l’Imperium et devient indépendante, révélant son potentiel de maître de la Technologie après sa rencontre avec les ninjas.

Tout comme Arin, elle est proposée en deux versions : ninja et civil (elle aussi dans les marchés de Ninjago City). Deux versions dont les seules différences sont un drapé de ninja dark blue et une capuche spécifique à oreilles de chat. En version civile, ses cheveux roses sont coiffés comme ceux de Mei dans Monkie Kid. La tenue est celle d’un pilote de mécha de course avec un côté futuriste très marqué, dotée d’un bras doré robotique qui fait la joie des AFOLs fans de cyberpunk. Entre les marques sur le visage et la capacité de pilotage de robot, je pense que les designers ont dû s’inspirer pour Sora d’un autre personnage vu en Lego : D.Va d’Overwatch.

Nous avons déjà vu Wyldfyre avec le dragon de lave.

D’origine obscure, Wyldfyre habite un plan appelé Wyldness, lui aussi affecté par les évènements prémices de la saison Dragon Rising. Maître élémentaire de la chaleur, elle est pris en charge par Kai pour son instruction. J’ai déjà évoquée ses caractéristiques vestimentaires dans la review du dragon de lave, son père en quelque sorte…

Enfin, le dernier personnage nouveau de cette saison n’est pas une figurine… Il s’agit du bébé dragon Riyu, pourchassé par l’Imperium, sauvé par les ninjas, lié à Sora en termes de pouvoir. Je ne résiste pas à l’attrait des comparatifs !
71797 - Riyu dino compared by fdsm0376, sur Flickr
La recrudescence des bébés dinosaures ces dernières années permettent de comparer des reptiles : Riyu est comparable en taille au bébé ankylosaure, les ailes en plus.
71797 - Riyu animals compared by fdsm0376, sur Flickr
Au côté d’animaux plus courants, Riyu est plus trapu que le chien et un peu moins haut qu’un mouton. Notez qu’il occupe une surface de deux tenons de large contrairement à ces voisins immédiats.

De manière générale, j’aime quand Ninjago nous propose des guest-stars ! J’espère que cette pratique perdurera encore dans les prochaines saisons.


Conclusion :
Plutôt un bon cru du Destiny’s Bounty, cette nouvelle mouture dispose des fonctionnalités classiques du genre (ailes repliables, réacteurs latéraux orientables) mais assez techniquement simplifiées par rapport à d’anciennes versions. Elle met surtout l’accent sur la vie à bord avec son logement dans la coque, la cabine et son toit, sans oublier l’espace détente sur le pont. L’autre nouveauté est l’inclusion sympathique d’un petit dragon à la proue. La tourelle est aussi une bonne idée mais pas forcément la mieux exploitée ici à cause de ses limitations. Les figurines sont bien sans plus, surtout pour maître Wu un peu paresseux… On peut aussi regretter que l’ennemi n’ait pas plus à opposer à ce navire, il manque au moins une figurine sur des motojets de l’Imperium à mon avis.
Niveau tarif, la grosse boite, vaisseau amiral de la vague d’été Ninjago, continue sa progression tarifaire… 100 euros il y a 10 ans, 120 récemment, maintenant 150… 200 euros dans 2 ans ? En tout cas, c’est un peu cher pour ce que cela propose même si le navire a une bonne taille et est très réussi dans ces détails. Il manque probablement une ou deux figurines pour faire avaler la pilule et faire progresser ce set d’une mention « très bien » à « excellent ». Heureusement que les promotions et autres soldes sont réguliers sur cette gamme, de quoi contenter un jeune fan avec un gros cadeau.

Merci de m’avoir lu.

Faire une course avec cet engin est-il raisonnable ? C’est vous qui décidez en soutenant BrickPirate par l’achat de ce set sur Amazon : ici.

Merci pour cette review et tout le travail qui va avec.
Globalement, je suis assez déçu par l'engin, qui, comparé à des versions précédentes, manque singulièrement d'épaisseur, de charme, de caractère. Le choix des couleurs ? peut-être.
Pour les figs par contre, ça va relativement bien. de bonnes nouveautés. Mais par rapport à la version sous-marine, c'est incomparablement moins intéressant. Je ne parle même pas de la jonque QG ninja, mais ce n'est pas tout à fait comparable non plus. Niveau prix c'est inversement proportionnel : si le vaisseau est beaucoup moins bien pour nous, le prix est bien meilleur pour eux

Mouais bof, la version Ninjago Movie a encore de beaux jours devant elle...
Merci pour la review

Merci pour vos commentaires.

C'est certain !

Il est beaucoup plus grand que ce que j'imaginais en voyant juste la boîte.
Merci pour cette review. Des points intéressants, mais surtout les figurines pour ma part

Cela fait un moment qu'il me fait de l'œil celui-là, je me retiens toujours de céder, mais cela risque d'arriver... Je trouve d'ailleurs, que ses propulseurs latéraux ont un petit coté Monkie Kid.