Set : n°76217 / Les montagnes flottantes : le secteur 26 et le Samson RDA
Nombre de pièces : 887 /
Nombre de figurines : 5
Prix S@H : 99,99 euros
Ratio p/p = 0,113 euros par pièce
Date de sortie : 01/06/2022
C’est une nouvelle licence inédite qui déboule en Lego en fin d’année 2022, basée sur le film
Avatar de James Cameron. Un film de 2009 donc, Lego semble un peu en retard sur ce coup… En fait, les 4 boites de cette gamme préparent le terrain pour la
vague de 2023 issue cette fois du film
Avatar 2 qui est sorti fin 2022.
A l’annonce de cette gamme, je m’étais dit « pourquoi pas ? » en espérant surtout un exemplaire de l’hélicoptère futuriste que l’on voit dans le film. Et bien, le voilà, pas aussi grand que je me l’imaginais… Quant aux Na’vis, les autochtones bleus de la planète Pandora, que dire à part « pourquoi pas ? »
Présentation de la boite :
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Qui dit nouvelle gamme dit nouveau packaging. Les Na’vis version Lego dans leur habitat naturel meublent le flanc droit de la boite laissant le reste pour la mise en scène du set dans l’environnement particulier de leur planète. Le logo Avatar jouxte classiquement le logo Lego et les personnages du set sont présentés en bas à gauche dans des médaillons individuels… Façon Friends !?
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Au dos, une vue différente du set est proposée sur le même décor mais en tons de bleu. A gauche, des vignettes montrent divers détails et fonctionnalités.
Contenu : Ce set contient 8 sachets numérotés de 1 à 6, certains avec sous-sachets, un cable
27965 medium nougat, une sorte cheval local (Equidius – Pa’li) moulé, une planche d’autocollants et 3 notices, histoire de monter le set à plusieurs en simultané.
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Nouvelle pièce, ce corps d’Equidius est fort bien détaillé en deux couleurs mais il n’est pas du tout articulé. L’accompagnent deux brins/tentacules
1578 qui servent à lier les espèces dans le film.
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Le corps de l’animal est échancré comme de coutume pour les montures Lego.
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Notez aussi ces nouvelles demi-colonnes transparentes
1749 :
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Les autocollants sont des marquages pour l’engin volant, une image du héros Jake Sully dans son caisson du programme Avatar et un écran de contrôle de ses paramètres vitaux.
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Montage : La créature appelée Equidius (ou Pa’li) est ici en version « sauvage » : les tentacules sensoriels partent de la tête jusqu’aux pinces du montage placé dans l’échancrure.
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Lorsque l’animal est monté, l’échancrure accueille les jambes et les tentacules sont reliés au cavalier : par les cheveux et la main.
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Le montage du bâtiment du secteur 26 débute par une structure en cadres Technic.
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Le sol du lieu est établi tandis que des axes Technic traversent la structure.
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L’intérieur comprend un poste de contrôle et un caisson du programme Avatar, de construction assez habile.
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Les murs de façade et l’entrée sont alors construits.
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Le bâtiment est complété par des éléments techniques montés à part aux deux bouts et les pieds tout-terrain.
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Le toit du bâtiment est alors monté en un assemblage de plaques.
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Structure recouverte de capotages
32739.
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Le toit est alors garni de détails puis un élément de mur est construit et ajouté.
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Doté d’une antenne, le toit complète le bâtiment du secteur 26.
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L’ensemble est très convaincant dans le genre installation de science-fiction modulaire, notamment grâce à la forme des extrémités du bâtiment et des contreforts en bandes régulièrement espacées.
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L’intérieur est fonctionnel avec l’essentiel : caisson et contrôle avec un peu de place pour chacun et le fauteuil roulant du héros.
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Deuxième acte de la construction : le décor de Pandora sur une base en angle.
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La partie centrale est constituée du pilier en deux parties transparentes
1749 qui reçoit le rocher flottant.
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L’habillage végétal débute alors avec un semblant d’arbre Technic fixé au rocher.
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Quelques plantes diverses viennent compléter ce plaisant tableau de Pandora.
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Les étamines des grosses « fleurs » (des couronnes
25516) sont phosphorescentes pour plus d’ambiance.
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Le dernier acte se consacre à la construction du gros hélicoptère vu dans le film : le Samson RDA.
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La base avant du châssis est assez classique et elle accueille le cockpit.
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La queue de l’appareil est montée en deux parties.
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L’ajout de la queue donne la forme globale de l’engin et définit la cabine centrale.
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Le toit de la cabine vient renforcer l’ensemble et installe les futurs connections pour les propulseurs latéraux.
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Gros travail sur la ligne racée de l’appareil en continuité avec sa verrière tampographiée.
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Plusieurs éléments technologiques s’ajoutent au fuselage : patins d’atterrissage, entrées et sorties de motorisation, armement par des lance-tenons…
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Enfin, les deux propulseurs latéraux et orientables ainsi que les ailerons arrière terminent le Samson.
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Quelle classe ! J’aime bien en général ce genre d’appareil et je trouve celui-ci particulièrement réussi.
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Le cockpit est monoplace avec un pilote un peu trop couché cependant…
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Le Samson est jouable mais il peut aussi être exposé accroché sur le rocher flottant du décor pour assurer la mise en scène de l’ensemble : bienvenue sur Pandora !
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Bon ce n'est pas aussi grandiose que dans le film mais l’évocation est là.
Figurines : Voici le héros du film Jake Sully, accompagnée du Dr Grace Augustine en charge du programme Avatar et de Trudy Chacon, pilote du Samson.
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Jolis détails, notamment les jambes du Dr Augustine. L’arrière ne démérite pas avec notamment trois têtes spécifiques à deux visages dont deux en mode sortie dans l’atmosphère irrespirable de Pandora et la dernière en mode pilotage.
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Le fauteuil roulant de Jake Sully est d’un nouveau genre.
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La fixation des roues notamment n’est pas identique à la version préexistante.
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Les deux Na’vi sont Norm Spellman, version Na’vi d’un autre membre du programme Avatar et Jake Sully en version Na’vi.
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Chacun jugera selon ses critères. Pour moi, ça passe sans être exceptionnel. La différence de taille avec une figurine humaine n’est peut-être pas encore assez marquée mais en termes de rendu, c’est plutôt intéressant.
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Les jambes longues et la queue sont déjà connues, la tête provient d’un nouveau moule développé pour la gamme de même que les cheveux (deux coiffes identiques dans cette boite).
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Petit laxisme sur la queue pour Norm Spellman, la ligne bleue n’est pas super raccord avec la tenue même si ça pourrait passer pour une tenue débraillée… Pas de visage alternatif évidemment, les torses sont tout de même détaillés un minimum au dos.
75573 - figs Na'vi back by
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Bonus : « ce rêve ces êtres bleus… » J’aurai aimé être là le jour où les designers se sont penchés sur ce problème : représenter les Na’Vi en figurines Lego… Des humanoïdes sensés faire 3 m de haut, avec une tête particulière, une queue et des chevelures munies d’un tentacule à attacher aux tentacules des autres créatures de Pandora. Je suppose que beaucoup de solutions ont dû être proposées, de la figurine classique à des moules spécifiques en passant peut-être par des minidolls façon Friends.
La solution retenue paraît finalement être un compromis entre des éléments préexistants et des éléments inédits.
D’abord, le torse classique est retenu pour garder une cohérence avec le reste des figurines Lego.
Le choix des jambes allongées a déjà été fait pour certaines versions de Woody et Jessie de Toy Story, de même que les bras plus longs que les figurines standard :

La queue de souris reprend celle de Speedy Gonzales, de la série à collectionner
Looney Tunes (2021) mais en bleu.

Reste les coiffures avec barres pour l’accroche et les têtes spécifiques à oreilles dont voici quelques exemples :

Les coiffures restent faciles à réutiliser, les éléments d’accroches restant discrets voire utile pour d’éventuels ornements. Les têtes quant à elles serviront-elles un jour à représenter des elfes en Terre du Milieu dans une version couleur chair ?
Enfin la couleur choisie pour ces figurines : ces Na’vi rejoignent ainsi le cercle assez fermé des figurines à la peau
Medium Blue. Une couleur récente qui sert essentiellement à représenter des êtres fantastiques, extraterrestres ou créatures (aussi quelques types cagoulés mais ce n’est pas le sujet).
La première créature à utiliser cette couleur pour sa chair est issue de Star Wars :

Il s’agit de Watto, commerçant sur Tatooine et propriétaire d’esclaves (Anakin Skywalker et sa mère). Un extraterrestre donc, qui sera suivi de quelques autres dans cette licence les années suivantes (Aayla Secura version 2010, un Duros en 2016 et Rio Durant en 2017) :

D’autres licences sont concernées avec la souris Itchy, un personnage des Simpsons en 2014, puis quelques personnages Disney en 2016 (le génie d’Aladdin, Stitch) :

Une version de Mr Freeze méchant opposé à Batman dans le film Lego Batman (2017) est aussi de cette teinte.

Ainsi qu’un dragon guitariste de la gamme Vidiyo (2021).

Têtes classiques ou moulées très diverses se déclinent donc dans ce ton de bleu. D’ailleurs, le torse à l’avenant permettra de « tribaliser » ce dernier dragon…
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Un équilibre entre du nouveau et du recyclage d’anciens éléments : voilà comment se composent des personnages inédits. Je suis curieux de voir si certains de ces éléments nouveaux seront recyclés à leur tour dans quelques années.
Conclusion : C’est une évocation sympathique du film Avatar, notamment des équipements technologiques vu dans le film : le bâtiment et l’hélicoptère. Bien que tout soit à une échelle réduite, le résultat est réussi esthétiquement et plutôt jouable. L’hélicoptère notamment a une classe folle tout en étant robuste, « swooshable » comme disent les anglo-saxons. Les figurines sont plutôt réussies, notamment les 3 figurines humaines, de même que le cheval local bien qu’il ne soit pas articulé.
Niveau tarif, c’est là que le bât blesse… C’est beaucoup trop cher à mon avis pour l’ensemble, 80 euros devrait être la limite haute. Même si vous êtes fan d’Avatar ou de science-fiction en général, surtout ne payez pas cette boite (et les autres de cette licence en général) au prix fort. Les ristournes sont plus que jamais nécessaires !
Merci de m’avoir lu.
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