Set : n°75574 / Toruk Makto et l’arbre des âmes
Nombre de pièces : 1212 /
Nombre de figurines : 4
Prix S@H : 149,99 euros
Ratio p/p = 0,124 euros par pièce
Date de sortie : 01/06/2022
Comme dit
précédemment, une bonne promotion est à l’origine de cette nouvelle review. Il s’agit du gros set de la première vague de la gamme
Avatar de 2022 qui met en scène une grosse bestiole volante de Pandora appelée un Grand Leonopteryx et l’Arbre des âmes, un sanctuaire mystique pour les Na’Vis, habitants de cette planète luxuriante. Et le Toruk Makto me direz-vous ? Et bien ce nom désigne un Na’Vi qui parvient à se lier au Grand Leonopteryx (Toruk en langue autochtone, ce qui signifie « la Dernière Ombre »), une sorte de héros local en somme. Et dans le film, c’est l’humain Jake Scully en avatar de Na’Vi qui réussi cet exploit.
C’est ce que nous allons voir dans ce second retour sur Pandora sans la 3D, à part celle des briques.
Présentation de la boite :
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On retrouve donc la mise en page sympathique vue précédemment avec logo du film, bande latérale à droite aux personnages Lego dessinés. La mise en scène dans son environnement reste très jolie. Les quatre personnages du set sont nommés dans des médaillons en bas à gauche.
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La seule vraie différence de la vue alternative au dos est la grosse bestiole en mode calme dans une ambiance en tons de bleus. Des vignettes montrent des détails et des aspects ludiques du set, plus les dimensions de ladite bestiole.
Contenu : Ce set contient 13 sachets numérotés de 1 à 9, certains avec sous-sachets, 1 sachet non numéroté, un cheval local
1587pb01, une planche d’ailes en plastique souple, une petite planche d’autocollants et pas moins de 4 notices de différentes tailles.
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Comme pour le
set 75572, les deux éléments constitutifs de la tête de la grosse bête (
1582pb01 et
1583pb01) sont uniques à ce set :
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De même leur moulage n’a pas été réutilisé à ce jour. Elles sont accompagnées d’une slope courbe 6x4 tenons
78522 que je n’avais personnellement encore jamais vu, ici en bright light orange.
Les autocollants sont de la texture pour le Grand Leonopteryx.
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Montage : Un cheval local est d’abord complété.
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Dans la même veine que les chevaux Lego standard, les articulations en moins, un petit assemblage comble son dos et permet de relier les tentacules sensoriels communs à toutes les créatures de Pandora.
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Il est échancré pour recevoir un cavalier, l’un des tentacules est alors relié à la coiffure du Na’vi pour établir la connexion mentale entre les deux autochtones.
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Quelques éléments de décor tentent de nous plonger dans l’environnement de Pandora.
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Un premier élément se construit sur une base en assemblage de wedge plates sur laquelle viennent des rochers garnis de végétation colorée.
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Un semblant de petit palmier local (ou de grande fougère) et de drôles de plantes brickbuilt concluent ce bout de terrain.
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Notez la pince et la barre aux extrémités qui permettront d’associer les différents éléments de décor.
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Autre bout de terrain sur le même principe, incluant cette fois un angle fixé.
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La finition du même tonneau montre d’autres exemples de végétation extravagante locale.
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Cette grande fleur à base de palmes magenta rend plutôt bien.
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Le troisième élément de décor est plus conséquent mais il est monté de façon similaire.
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Un premier rocher fait appel à des métapièces tandis que le sol s’étend en angle.
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Un roc garnit ainsi les trois zones définies.
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Deux piliers d’une future arche sont renforcés aux extrémités tandis que de nouveaux spécimens de flore locale fleurissent.
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Les piliers prennent de la hauteur.
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L’armature de l’arche est alors montée à part.
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Montage classique et SNOT sont associés pour l’esthétique et la solidité de l’ensemble.
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Cette arche vient coiffer les piliers.
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Un montage avec deux piliers
1749 transparents vient dominer le tout. Il sert de base aux typiques rochers flottants du genre de ceux rencontrés dans le
set 75572.
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C’est joliment fait à part l’axe Technic à nu au sommet. Mais nous verrons son utilité par la suite.
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La vue arrière permet de mieux se rendre compte du montage des rochers flottants.
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Un autre élément caractéristique de la flore de Pandora est nommé dans le titre de la boite : l’arbre des âmes.
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Son socle est établi solidement et sa finition est sympa avec les touches aqua qui tranchent bien avec le sol dark tan. Notez la plaque ronde centrale tournée de quelques degrés, afin d’éviter un alignement trop simple de l’arbre avec sa base.
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Le tronc de l’arbre est monté en briques et arches inversées tout en laissant de nombreux tenons sur les flancs.
75574 - tree trunk building by
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Il prend de la hauteur tandis que les flancs sont texturés en slopes et wedges.
75574 - tree trunk building2 by
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La finition du tronc comprend deux filins
27965 pour plus de « naturel ».
75574 - tree trunk by
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Les branches sont en éléments Technic.
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Puis les feuillages particuliers de cet arbre des âmes utilisent une abondance d’antennes
2569 (48), cônes 1x1 (36) et bar 4L (48) en trans dark pink.
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Ca rend plutôt bien dans le genre, même si ça reste petit par rapport à sa version cinématographique.
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Le toruk est une grande bestiole qui nécessite un assez gros corps, plein d’articulations.
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Si le SNOT des flancs et le lissage sont assez classiques, les motifs tigrés par touches de noir changent un peu des montages habituels de ce genre de « dragon ». Une partie inférieure du corps est montée à part et ajoutée.
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A un élément de cou sur charnière est ajouté la tête emmanchée d’un tube coudé
65473. Les pattes arrières sont convaincantes quoique peu articulées.
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Les quatre ailes ont une structure Technic comme les
banshees de la même gamme.
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L’entoilage allonge encore l’envergure de la bête.
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Notez que les petites ailes arrière font aussi office de queue bifide. La décoration de l’ensemble est très classe.
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Parmi les choix de mise en scène possible, le toruk peut être emmanché sur le mât Technic au dessus de l’arche de pierre, illustrant la conquête du Leonopterix par l’avatar de Jake Sully.
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Pas aussi grandiose que dans le film mais sympa tout de même en vraies briques.
Figurines : Jake Sully est cette fois en mode « Toruk Makto » mais toujours avec Neytiri la Na’vi.
75574 - figs1 by
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Queue et coiffures sont les mêmes que dans le
set des banshees.
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Les différences se situent pour Jake dans la tête et le torse spécifique, sorte de costume traditionnel du Toruk Makto, et pour Neytiri dans la tête à l’expression différente et les jambes qui sont cette fois identiques à celles de Jake.
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C’est joli même vu de dos.
75574 - figs1 back by
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D’autres Na’vi sont présents dans la boite : Tsu’tey et Mo’at dont ce sont les seuls occurrences dans la gamme.
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S’ils partagent les mêmes coiffures que les deux personnages précédents, leur tenue détaillée et leur visage sont bien différents.
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De même que la couleur de leur pagne.
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Bonus : des chevaux… Bleus ? L’equus de la gamme Avatar vu dans ce set est clairement défini comme une monture, globalement réalisée en moulage spécifique, grâce à son échancrure sur le dos pour l’adaptation d’une selle (ou d’une figurine à cru comme les Na’vis), solution définie depuis longtemps par le cheval standard de 1984.

Je suis déjà revenu sur les chevaux Lego dans le bonus de cette
review pour qui serait intéressé.
Cette fois, nous allons voyager un peu plus loin avec des montures venues d’ailleurs que ce soit de la science-fiction ou d’un monde fantastique. Leur point commun est d’être présentées comme des montures dans leur boite d’origine et nous allons voir que les solutions diffèrent selon les cas.
Dans ce bonus, je passerai néanmoins sous silence les animaux classiques pour figurines ou minidolls, les bestioles cubiques Minecraft et les dinosaures, ces catégories mériteraient un bonus à part entière. Concernant les montures pour minidolls, notez toutefois Tuk-tuk, cet animal tiré du film
Raya et le dragon en 2021 :

La versatilité de ces 4 tenons sur son dos accepte d’éventuels aménagements pour figurines, à conditions d’accepter l’aspect un peu cartoon de sa tête…
La première créature fantastique Lego du genre est le dragon classique de
1993, présentée parfois comme une monture (en tout cas sur certaines images) :

Ce dragon ne dispose pas d’échancrure mais de 4 tenons sur le dos permettant d’y asseoir aisément une figurine. Notez que sa mâchoire inférieure, ses « bras », sa queue et ses ailes sont articulées. Ce dragon inaugure d’autres spécimens à pièces moulées spécifiques, pas tous présentés comme des montures mais qui pourraient facilement le devenir grâce aux tenons présents sur leur dos. En voici quelques uns :

La première créature extraterrestre à apparaître en 2000 avec une échancrure de monture est tirée de l’épisode 1 de
Star Wars :

Il s’agit d’un kaadu, une créature de la planète Naboo, en deux exemplaires dans ce battlepack gungan, peuple qui l’utilise au combat comme cavalerie et bête de somme. Le cheval local, quoi ! Etonnamment, cette créature n’a encore jamais été rééditée dans une gamme qui pourtant n’est pas avare en la matière, y compris en créatures (comme nous le verrons plus loin).
L’année 2004 marque le début d’une prolifération de créature / monture dans différentes gammes.
Tout commence par cet hippogriffe de la
gamme Harry Potter, l’un des points scénaristiques important du volet de la saga « Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban » :

Sa tête est articulée et il dispose de pinces intégrées à son corps «
buckbeak » pour des ailes
48284 peu répandues. Il est réactualisé avec le renouveau de la gamme en 2019, 2022 et 2024 :

Si ces versions diffèrent de par leurs couleurs et décorations, le moule du corps
50100c01pb01 est le même pour chacune mais différent du précédent, doté cette fois d’une échancrure de 2x2 tenons dans laquelle un assemblage de pinces permet d’attacher ses ailes
20312 et
20313. Le corps garde cependant la possibilité d’orienter la tête, comme en 2004.
La même année apparaît une autre créature Star Wars : le dewback.

Cette bête de somme utilisée dans le désert de Tatooine par l’Empire est constituée de
12 pièces dont plusieurs issues de différentes créatures éditées les années précédentes. Parmi celle-ci,
l’éléphant de 2003 de la gamme
Adventurers Orient Expedition pour le corps dont on retrouve la large échancrure sur ce dewback et qui permet d’installer selle, palanquin et tout autres dispositifs adéquats.
Le dewback a été, lui, réédité deux fois en 2014 et 2020 :

Il est cette fois constitué d’un corps moulé sans articulation auquel est ajouté une mâchoire inférieure mobile. Ce corps a gardé cependant un carré de 16 tenons apparents dans une échancrure sur le dos comme son prédécesseur. La différence entre les deux dernières versions concerne uniquement la tampographie des détails.
Une autre bestiole à quatre pattes de l’univers Star Wars a été proposé en 2005 : le varactyl issu d’une scène de poursuite de l’épisode III.

Il est dans la même veine que le dewback de 2004 mais plus grand, totalisant
33 pièces dont une partie centrale en briques sur laquelle est aménagé un espace pour une selle. Contrairement à son camarade du désert, il n’a pas connu de réédition à ce jour.
En 2007, une nouvelle monture revient à une taille plus raisonnable tout en restant complètement fantastique : le cheval squelette du thème
Fantasy Era.

Non articulé, il compte bien une échancrure pour un cavalier figurine. Il a existé en blanc, noir et glow-in-the-dark. Ce squelette a d’ailleurs été utilisé la même année pour modéliser une monture fantastique de la gamme Harry Potter : le sombral.

Au squelette s’ajoute ainsi 4 pièces dont une paire d’ailes
6133 pour terminer la bestiole. Sauf que le montage est tel qu’aucune figurine ne peut être installée dessus… Là encore, c’est le renouveau de la gamme Harry Potter en 2018 qui permet à cette créature de revenir (la seconde fois en 2022 avec le même corps mais des ailes différentes) :

Il n’est pas plus articulé que son prédécesseur mais il dispose d’une échancrure plus large de 2x2 tenons. Il n’est cependant jamais montré chevauché par une figurine (alors que c’est le cas dans certaines scènes des films), les montages de ses ailes
38547pb01 (et
02) ne le permettant pas dans le premier cas, chose facilement modifiable soit dit en passant, 2 tenons corrigent ce fait dans la dernière version.
Notez que cette créature dispose d’une version jeune
1935pb01, ce qui est plutôt rare dans sa catégorie (et le rapproche du cheval standard et de son
poulain).
En 2009, retour dans l’espace sur une planète lointaine, très lointaine… Et froide aussi, très froide…

Cet animal de la planète Hoth est un taun-taun, utilisé comme monture par la Rébellion. A son corps
64800pb01c01 s’ajoute des « bras »
86055 et
86056, des cornes
86057 et
86058 et des rênes
86059, toutes spécifiques même si les cornes ont réutilisées pour d’autres créatures de la même gamme. Son corps dispose d’une échancrure pour une selle de cheval standard. Il existe aussi une version avec la queue flexible.
2012 marque l’arrivée de la Terre du Milieu dans les univers fantastiques traités en Lego et avec, certains éléments de sa faune :

Le warg est une espèce de hyène / loup géant utilisé comme monture par les orcs dans
le Hobbit (étonnamment, aucune boite officielle issue du
Seigneurs des Anneaux ne comporte de warg pourtant visibles dans les films), en blanc et gris (2012) puis marron (2013). Sa tête et sa mâchoire inférieure (pièce à part spécifique) sont articulées et son corps montre aussi une échancrure comblée par une selle ou une brique avec une plaque 1x2 comme pour le cheval.
Dans le même univers, un aigle géant a existé en deux versions à partir de 2013 :

Comme le montre la boite de la tour d’Orthanc (et les films), cet aigle sert parfois de monture, en général pour des sauvetages désespérés… Par contre, il a juste 4 tenons sur son dos pour ce faire, entre les deux ailes clipsées, seuls éléments mobiles de l’animal.
Une assez longue période se déroule alors sans moulage spécifique pour des montures fantastiques à part les quelques retours que j’ai déjà évoqués. Beaucoup de bestioles du genre ont alors en effet été brickbuilt. Jusqu’en 2019 où un manque est (enfin) comblé :

Comme vu dans
ce set, la gamme Harry Potter apporte « ses » pégases (appelés Abraxas en jargon magique) pour tirer le carrosse de l’école Beaux-Bâtons. Ils reprennent le cheval contemporain auquel des ailes
20312 et
20313 (les mêmes que celles de l’hippogriffe génération 2018) sont ajoutés par un montage classique dans l’échancrure 1x2 tenons. Notez que le seul set où un pégase est officiellement « monté » est le set Marvel de 2023 ci-dessus, ce pégase est d’ailleurs entièrement
« nu » car aucune bride ou mors ne décore sa tête, une grande première en la matière !
Ainsi, l’equus de la gamme Avatar est-il venu rompre la monotonie des années précédentes dans le traitement des créatures / montures. En attendant un nouveau kaadu ?
Conclusion : Voici un set relativement sympathique avec du décor, un gros monstre, des figurines et un cheval local pour revivre les aventures à la découverte de Pandora. Le même soin a été apporté ici que dans le
set des banshees sur la dualité exposition / côté ludique même si, pour la taille du set, il manque à mon avis un petit truc à actionner ou deux, du genre rocher qui tombe ou plante qui bouge… Et même une figurine ou deux supplémentaires.
Parce que en l’état, c’était clairement vendu trop cher à sa sortie ! Et c’est dommage pour ce set tout de même qualitatif, regroupant différentes techniques de montage et un rendu vraiment sympa au final. C’est presque du gâchis à ce niveau-là, d’avoir été aussi gourmand… Bref, la promotion était bien nécessaire, pas de regret de ce point de vue !
Merci de m’avoir lu.