Infos générales :Nom : Rocket Launch Center
Appellation française : La base de lancement de la fusée
Référence : 60351
Thème : LEGO City Space Port
Année de parution : 2022
Nombre de pièces : 980 d'après Bricklink et 1010 d'après le site Lego
Notice : 4 livrets
Minifigs : 7
Format de la boîte : 580 x 380 x 87 mm
Prix Shop : 139.99€
On arrive au bout de cette fantastique saga de 4 sets City/Space sortie en 2022 avec ce set 60351. Alors autant les trois autres sets se passaient dans l'espace, autant là tout, ou presque, se passe sur terre. J'avais vraiment apprécié
la station orbitale 60349 ainsi que
la base lunaire 60350 qui étaient riches en accessoires, fonctionnalités, en personnages et permettaient vraiment d'inventer des histoires. Le retour sur terre est tout aussi intéressant pour le côté réalisme du thème. On peut vraiment avoir le début d'une histoire et sa finalité dans l'espace, avec éventuellement un retour sur terre. La gamme est donc visiblement bien pensée. Voyons si ce set correspond à mes attentes.
Voici donc cette belle est grande boîte. Là, très clairement on se croirait à Cap Canaveral en Floride, un petit peu plus rapproché de Miami qu'en vrai ! Autant sur les autre sets on voyait la lune en gros plan avec la terre au loin, là c'est l'inverse, et la belle nuit de pleine lune étoilée me plaît particulièrement. Au premier plan, le set en lui même avec, de gauche à droite : le centre de contrôle de lancement, au centre le pas de tir de la fusée, et à droite l’observatoire abritant un garage, observatoire d'où toute l'histoire a commencé ! On voit quelques détails et accessoires tels un robot, une voiture munie d'un bras articulé, un drone et un petit morceau de sol lunaire.

Au dos de la boîte on a une nouvelle fois une très sympathique ambiance avec une vue de la fusée en dynamique. Sur la parti droite, quelques gros plans et fonctionnalités du set, comme toujours.

Dans la boîte, on trouve 11 sachets de pièces et les notice accompagnées des stickers dans un autre sachet, tout est emballé, rien en vrac.

Chaque notice est dédiée à un des éléments du set.

Nous avons deux planches de stickers, une sur fond blanc, la seconde (à droite) sur fond transparent. Comparativement aux autres sets de la gamme, et proportionnellement au nombre de pièces, on a moins de stickers à placer dans ce set.

Deux sachets ne sont pas numérotés et contiennent les plus grosses pièces. Voici leurs contenus.


Passons au premier sachet, qui en contient un plus petit.


Premier personnage : une technicienne en tenue fluo pour sa sécurité. Elle est équipée de lunettes de soleil et d'un casque. Visage simple pour cette dame.

Premier petit élément à monter : le robot dont le centre n'est autre qu'un bloc lumineux avec un bouton poussoir à l'arrière et qui émet une lumière rouge. On place deux bras articulés sur les côtés.

Les chenilles sont simplement évoquées par des petites barres Technic.

On poursuit, comme pour les autres sets de la gamme avec une petite parcelle de sol lunaire. Mais cette fois, les émanations de gaz créent des flammes, et qui dit flamme dit oxygène et donc végétation. Vous êtes sûrs qu'on est sur la lune ?

Le rocher est bien plus foncé que ceux des autres sets, on retrouve le cristal ainsi que la petite bactérie.

On passe au véhicule principal, celui qui sert à acheminer les cosmonautes des bureaux au pas de tir. Le châssis est très standard avec un longue plate sous laquelle on place les essieux. A l'arrière un point de fixation pour le bras articulé.

La voiture est assez large avec la possibilité de mettre le conducteur à gauche et un autre personnage à droite. On monte également un plateau pour l'arrière, avec au centre un point de fixation, certainement pour le transport des gros rochers.

On détaille le tout avec le volant, phares, logo, comptes tours et pare brise.

Le bras arrière est en place, suffisamment gros pour manœuvrer les rochers. En guise d'accessoire, on a un extincteur.

Petite mise en scène des éléments de ce premier sachet, avec le robot allumé, et le bras prêt à agripper le rocher.

Les pièces en rab dans ce sachet.

On passe au sachet numéro 2, qui en contient deux plus petits.



Nous avons un second technicien, avec la même tenue que sa collègue. Il a des lunettes de sécurité et un casque également.

On commence les gros éléments avec l'observatoire qui repose sur une grande plate de 16x16. On y place quelques outils, un espace pour poser les rochers et on attaque les murs par des piliers.

On ajoute une arche sur la partie arrière et une petite rampe pour que la marche ne soit pas trop haute pour la voiture.

On retrouve nos bon vieux rideaux qui glissent dans les rails, et s'ouvrent donc facilement. Ça me rappelle ma première caserne des pompiers 6385 de 1985 !

On établie une structure en poutrelles pour une bonne rigidité de la dalle supérieure.

Après ajout d'une base tournante au centre, et d'un palmier sur le flanc, l'embase de l'observatoire est terminée.

La vue de l'arrière est sympathique, j'ai du mal à saisir à quoi servent les têtes noires au raz du sol, peut-être des gros pots de fleurs non remplis.

Pas de pièce en rab pour le sachet 2.
Passons au sachet suivant, qui en contient un plus petit.


Ce n'est pas une, mais deux minifigs que l'on a cette fois, avec un jeune chercheur, certainement dirigé par le vieil astronome qui semble avoir passé sa vie à regarder le ciel.

L'astronome a une double tête.

On crée un base plate aux angles arrondis.

On ajoute des patins bombés sur le dessous garantissant une bonne tenue sur l'embase et permettant au futur dôme de tourner facilement.

On installe les 4 points de fixation des grand panneaux, et à droite, une loupe fictivement ajustable pour observer les bactéries ramenées de l'espace. A gauche, le télescope monté sur un roue dentée.

On place le télescope et la roue dentée se prend sur un vis sans fin. Quand on tourne l'axe vertical, le télescope monte et descend suivant le sens de rotation.

Fini les grosses poulies pour l'orientation, toutes les commandes sont désormais informatisées avec une vue de la zone visée en direct sur le grand écran.

C'est dans cet espace que l'on range également le drone. J'avoue ne pas trop saisir à quoi il peut bien servir à part observer les alentours du pas de tir, peut-être pour la sécurité.

On ajoute enfin les coques, dont une est munie d'un spot. Ce sont les mêmes que pour la base lunaire, mais en blanc.

La super structure est juste posée sur l'ensemble avec un clic sur le support central. Et là ça tourne vraiment bien ! J'aime beaucoup cet ensemble, très fonctionnel et assez réaliste.


Deux petites pièces en rab dans ce sachet.

On passe au sachet suivant qui en contient deux plus petits, sachet dédié au centre de contrôle.



Nous avons cette fois une scientifique avec son badge d'accès, elle fait sérieuse avec ses petites lunettes et sont sourire discret.

Elle a une double tête, là elle fait moins sérieuse ! Certainement contente de la réussite de la mission.

On passe au montage du centre de contrôle qui repose sur une grande plate grise de 8x16. On y installe trois grandes vitres entre lesquelles prend place un poteau avec un voyant vert.

Sur la gauche, quand on regarde de l'intérieur, on installe un petit système de navette mobile pouvant décrire un quart de cercle. On le manœuvre à la main avec la petite molette noire qui est en dehors du bâtiment.

On place devant celle-ci un grand panneaux translucide avec le sticker sur fond transparent. On a de ce fait la navette qui gravite autour d'une planète, sur fond étoilé. Simple, efficace, et accessoire sympathique.

On place le poste de commandes avec le gros bouton d'urgence au centre.

Sur la droite, un autre grand panneau avec un sticker. Visiblement on check les différents éléments pour la mission : personnel, transport et carburant.

On ajoute une maquette de fusée dans l'angle et deux écrans de contrôle en hauteur.

On complète les murs latéraux et on ajoute de grandes vitres bombées sur la partie haute.

On termine avec la structure entre ces vitres, et avec l'antenne sur le toit..

Les quelques pièces en rab pour ce sachet.

Sachet suivant, on va passer au pas de tir !


On attaque cette fois sur une base de 16x16. On monte un petit muret sur un côté avec au centre une partie basculante. Sur les côtés les flammes servant à l'allumage des réacteur. Ce détail correspond bien à ce qu'on peut voir avant le lancement de la fusée.

Sur le plateau à bascule, on a deux grands tuyaux qui sortant à la verticale. Au milieu, un pied fait de pièces Technic, sur lequel va reposer la fusée.

On développe la partie arrière avec les pièces Technic et le début de la tour.

Les montage est simple, on empile les grandes pièces de structure en intercalant des liaisons pour la solidité. Sur les côtés des spots bleus.

Deux niveaux sont ici terminés, on installe des rails en vertical, qui serviront à l'ascenseur pour les cosmonautes.

Une petite pièce en rab dans ce sachet.

Sachet suivant, composé essentiellement de pièces pour la tour, avec beaucoup de grandes pièces de structure et de pièce Technic pour les liaisons.


On ajoute un troisième niveau puis deux renforts latéraux pour que l’ensemble ne vacille pas trop.

Le quatrième niveau est en place, on arrive presque au bout de la tour. On ajoute encore une longueur de rails.

L’ascenseur est assez simple, fait d'une rambarde de train montée sur un socle avec deux guides. Il sera entrainé par la longue corde fournie.

Le voilà glissé jusqu'en bas.

On installe un plateforme au dernier niveau dont une partie peut être repliée, pour dégager le passage pour la fusée, comme en vrai !

On ajoute l'enrouleur pour l’ascenseur, deux spots, et la roulette pour manœuvrer le pont mobile et notre tour de lancement est terminée.

Deux petites pièces en rab dans ce sachet.

Avant dernier sachet, qui en comporte deux autres petits.



Ah les voilà nos cosmonautes ! Mixité parfaite, nous avons un homme et une femme, tous deux avec la possibilité de mettre des cheveux ou le casque pour quand ils sont en mission.

Seul l'homme possède un double visage. Il semble suffoquer ? Aurait-il un problème de combinaison, ou s'étoufferait-il avec un Bretzel ?

Et voilà que débute le montage de la fusée. On crée un bloc avec des pins Technic sur plusieurs faces.

Le bloc a pris forme, on peut ajouter des petits réacteurs avec un cône en guise de flamme.

On fixe alors un gros bloc creux fait d'une seule pièce. Une fois encore, le choix est discutable, mais il est impossible d'avoir une belle forme avec une telle cavité pour ranger des choses avec des briques de différentes formes.

Un peu à l'image du premier bloc, on en crée un second, lui aussi avec des pins Technic sur les faces.

Le bloc terminée prends la suite sur le corps de notre fusée. Mêmes s'ils sont reliés entre eux par les pins Technic, les pièces liaisonnent les sous-ensembles ce qui les rends non démontables.

La face inférieure est recouverte de pièces pour avoir une belle finition arrondie.

On ajoute un second bloc creux, mais cette fois il est assemblé par des pins, et des petites briques que l'on pourra retirer pour séparer les éléments.

Deux petites pièces en rab dans cet avant dernier sachet.

Et le voici le dernier, ou plutôt les derniers. On en a un petit numéro 8, et un grand numéro 8 qui en contient un plus petit. Voici les contenus en commençant par le petit numéroté, puis le grand avec celui inclus dans celui-ci.



On arrive à l'extrémité de la fusée avec le poste de pilotage, pièce également en un seul bloc, déjà connu dans les autres sets de la gamme mais en blanc. On y place des commandes latérales, et à l'avant les bouteilles d'oxygène fixées sur des plots.

On referme la cabine par un bloc opaque de la même couleur que le reste du fuselage. On ajoute des pièces arrondies sur le dessous et on forme un cylindre sur le bout.

On ajoute une vraie pointe longue au bout ainsi qu'un joli sticker Nasa. Là ça ressemble à une fusée, une vraie !

Dans le bloc inférieur, on place la réserve de carburant, aux traditionnelles couleurs Octan. Cette cuve peut facilement être retirée, mais je ne sais pas trop pour quoi faire.

On monte ensuite un petit rover on ne peut plus simple.

Celui-ci est placé dans dans le corps central.

Voici le corps de notre fusée terminé, et je peux vous garantir qu'elle est grande cette fusée !

On passe aux propulseurs latéraux. On retrouve le même type de montage qu'on avait eu dans la fusée du set
60229, à savoir un bloc rond et creux dans lequel on insère des éléments de pilier pour renforcer l'assemblage.

Voici le premier terminé, sous lequel on utilise nos bons vieux demi-tonneaux Fabuland en guise d'extrémité.

La voici notre fusée complètement terminée, avec ses deux propulseurs. C'est une grosse bête.

Lorsqu'on pose la fusée en vertical sur son support, cela fait remonter automatiquement les tuyaux de remplissage qui viennent en applique contre elle. L'ensemble est plutôt bien stable malgré la hauteur.

Les quelques pièces en rab pour la dernière phase de montage.

Voici notre set au complet. Un des techniciens avait du boulot avec le robot, ils n'ont pas pu venir pour la photo !

Le soir arrive, une nouvelle séance d'observation spatiale peut commencer. Notre astronome semble avoir repéré quelque chose, il va pouvoir commencer l'observation avec le télescope. Pendant ce temps l'ingénieur récupère son drone qui a fait des prises de vue, il va pouvoir les analyser.

Dernières vérifications pour le bras articulé qui avait rencontré un problème, tout semble maintenant en ordre.

La mission est validée, nos techniciens emmènent la responsable du centre de contrôle à son poste et les cosmonautes en direct du pas de tir. Tout le monde semble prêt.

Dernière vérifications au centre de contrôle, l'astronome et le perroquet n'en perdent pas une miette !

Les astronautes sont arrivés au pas de tirs, ils sont fins prêts et peuvent prendre l’ascenseur pour monter en haut de la fusée. Un dernier signe de la main de leur collègue avant le départ vers l'espace !

Sans se poser de question, ils vont ouvrir leur compartiment et prendre place sur leurs sièges respectifs.

La fusée va se refermer (manuellement), tandis que le pont commence à s'écarter.

Après quelques heures de vol, ils sont arrivés sur la lune, ils ont déchargé le robot et le véhicule lunaire. C'est le robot qui se charge d’extraire le rocher et de l'ouvrir. Et oui, on n'a pas d'accessoire pour les minifigs.

Le cristal est récupéré, on va pouvoir rentrer !

De retour sur terre, le cristal est amené en vue de l'étudier et surtout d'étudier quelle forme de vie y est accrochée.

Une seconde équipe a ramené un rocher complet il est entreposé dans le garage sous l'observatoire.

Toutes les missions se sont bien déroulées, les équipes peuvent maintenant se détendre et fêter cela !

Le set devant sa boîte.

Bilan :
Parlons du set en lui-même. Très honnêtement, c'est un joli set ! On aborde les principaux thèmes de la recherche spatiale, avec un côté un poil futuriste histoire d'augmenter les possibilités de jeu, et donc rendre le set plus distrayant. J'ai particulièrement aimé l'observatoire et le pas de tir qui sont biens faits et vraiment réalistes. La fusée est bien plus réaliste que celle du set 60350, et bien moins futuriste que celle du set 60229 de 2019. En somme, cette fusée a clairement ma préférence entre toutes celles qui sont sorties ces dernières années dans la gamme City. Le centre de contrôle est très joli avec ses nombreuses vitres, et j'ai aussi beaucoup aimé la petite navette mobile, accessoire simple mais rigolo. On a vraiment de quoi jouer avec ce set. Quelques petits bémols pour moi : la fusée est chargée d'un rover et d'un réservoir, c'est très bien, mais où place-t-on le robot ? On manque aussi peut-être de quelques accessoires pour les minifigs, en dehors d'une tasse, un marteau, une clé et un extincteur, on n'a pas grand chose d'autre, surtout pour les cosmonautes en mission. On reste dans les trucs anecdotiques, j'en suis bien conscient, mais quand même !
Finalement, je me dis que ce set est presque un mélange entre les anciens sets 60228 et 60229 de 2019, on en a gardé le meilleur tout en enlevant les éléments un peu futiles ou irréalistes.
Pour moi c'est clairement 9/10