Set : n°76157 / Wonder Woman vs. Cheetah
Nombre de pièces : 371 /
Nombre de figurines : 3
Prix S@H : 39,99 euros
Ratio p/p = 0,108 euros par pièce
Date de sortie : 29/04/2020
Le film Wonder Woman 84 n’est pas encore sorti au moment de la rédaction de cette review, à cause des évènements de cette année 2020. Lego a quand même choisi de proposer cette boite selon le planning prévu qui devait coïncider à la sortie initiale du film au printemps.
Ce set m’a tapé dans l’œil, et c’était devenu rare dans les gammes de Super Héros. Alors découvrons-le ensemble.
Présentation de la boite :76157 - box by
fdsm0376, sur Flickr
Un packaging pour le moins original ! En effet, la face avant ne présente aucune trace de la construction… Juste ce face-à-face des deux antagonistes principaux sur un fond psychédélique des années 70-80 correspondant bien à l’esthétique du film. Au centre haut trône le gros logo du film avec le logo Lego tout petit. En bas s’alignent les références de la boite et le logo DC Comics.
76157 - box rear by
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C’est au dos qu’on trouve l’image du set inclus dans cette boite. Le bunker et sa grosse antenne siègent sur une colline d’une île tropicale, lieu où se jouera devant la caméra la bataille entre Wonder Woman et Cheetah.
Contenu : La boite contient 2 sachets numérotés, 1 plaque 16x8 tenons en gris foncé, une planche d’autocollants et une notice.
76157 - content by
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Les autocollants comprennent de nombreuses décorations pour le bunker-studio de télé : écrans à l’ancienne, panneaux, logo fédéral et système de verrouillage par reconnaissance palmaire.
76157 - stickers by
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Montage : Le début du montage est standard avec un assemblage de plaques et de wedge plates.
76157 - bunker groundbase by
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Le montage des murs intègre quelques plantes pour l’ambiance tropicale.
76157 - bunker wall building by
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La meurtrière du bunker est construite en deux parties tête-bêche grâce aux round plates 1x1 avec trou
85861 et aux round plates 1x1 avec barre
20482, masquées ensuite par les parties latérales en angle. En réalité « Legolistique », la meurtrière est bouchée, rendue par une tuile noire.
76157 - bunker loophole building by
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Monté au dessus de la porte, cette meurtrière attire vraiment l’œil et constitue toute l’essence du bâtiment à mon sens.
76157 - bunker loophole and gate by
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Un bout de terrain avec un pylône est ajouté sur le côté, relié au bunker par une charnière. De la végétation meuble l’autre flanc du bunker.
76157 - bunker side by
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Le toit du bunker est occupé par la tour rotative de la grosse antenne.
76157 - bunker roof antenna base by
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L’antenne parabolique est construite par un assemblage de barres. Les angles sont rendus par des pantographes
37494.
76157 - bunker antena building by
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La structure est habillée par de jolis panneaux tampographiées
15210pb069 (26 au total). Au centre, une sur-structure utilise des fusils
15445 et une pointe
24482.
76157 - bunker antena center building by
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L’antenne est montée sur la tour. Elle est orientable en site et en azimut.
76157 - bunker by
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La molette beige permet d’assurer la rotation de l’antenne.
76157 - bunker rear by
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La barre transparente sur le côté autorise des mises en scène dynamiques.
Une petite caméra de télévision est montée à part.
76157 - TV camera by
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Elle permettra de filmer la confrontation entre Cheetah et Wonder Woman.
76157 - all by
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Figurines : Commençons par les méchants : Maxwell Lord et Cheetah (alias Barbara Minerva).
76157 - figs by
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Si les éléments de Maxwell Lord n’ont rien d’inédits, Cheetah l’est toute entière jusqu’à la couleur de sa queue
15504 pour la première fois en beige.
76157 - figs back by
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Elle est superbe dans tous ces détails.
Wonder Woman a troqué sa tenue colorée habituelle contre une armure d’or ailée du plus bel effet. Les ailes
93250 sont pour la première fois en pearl gold.
76157 - fig WW by
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Son
casque est moulé avec sa chevelure.
76157 - fig WW side by
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Les décorations de torse et de jambes sont très réussies.
76157 - fig WW no stuff by
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Sa tête à deux visages est identique à celle de sa
version 1941, présente dans la série CMF DC.
76157 - fig WW back by
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Bonus : Figurines pearl gold J’avais déjà passé en revue les figurines pearl gold Ninjago lors de ma
review du pack d’accessoires Ninjago de ce début d’année 2020.
Cette superbe figurine de Wonder Woman en armure est l’occasion de s’intéresser aux figurines pearl gold issues des autres gammes mais sous un angle que j’affectionne : la réutilisation possible en guerriers mystiques dorés (mais non, je ne pense pas du tout aux Chevaliers du Zodiaque).
La première figurine du genre est un droïde de protocole bien connu : C-3PO dans la gamme
Star Wars, pour la première fois en pearl gold en 2005 (il en a existé deux versions selon la couleur de ses mains).
Evidemment, comme beaucoup de figurines de la gamme Star Wars, il a bénéficié de nouvelles versions au fil des années et au gré des films.
Si le minimalisme des détails de la première peut presque faire passer son torse pour une armure de chevalier, ce n’est plus le cas sur les versions suivantes : « on voit les fils » comme on dit !
En 2009, la figurine pearl gold atteint la gamme Castle : un chevalier d’or justement dans la gamme
Fantasy Era, luttant contre les squelettes et les orcs.
En 2011, c’est au tour de la gamme d’aventures sous-marines
Atlantis d’être doté d’une figurine pearl gold : la statue de du temple apparentée à Poséidon.
Une tenue parfaitement idoine pour un guerrier mystique avec cuirasse aux muscles saillants et pagne doré.
C’est à partir de cette époque que les figurines pearl gold vont s’enchainer, notamment grâce à Ninjago comme on l’a vu, mais pas que.
En 2012 et en 2014, deux versions d’Elrond, le seigneur elfe de Fondcombe, dans les gammes
Seigneur des Anneaux et
Le Hobbit, le voit paré d’une armure scintillante.
Deux belles tenues toute en bandes courbes, très elfiques.
En 2015, Legends of Chima revit à travers les packs
Dimensions. Ces trois personnages principaux Laval, Eris et Cragger revêtent une armure de phénix qui combine l’or et le rouge.
Le torse est identique pour chaque figurine, seuls les bras changent de l’une à l’autre.
En 2016, la diversité des thèmes touchés par la figurine pearl gold monte d’un cran : un guerrier doré dans la série
CMF 15, le roi Halbert dans
Nexo Knights et l’Ancien du film
Marvel Doctor Strange.
On peut presque voir les deux premières tenues comme des réminiscences de précédentes : le guerrier doré d’inspiration grecque antique a une tenue très proche de celle de la statue d’Atlantis tandis que le roi Halbert semble porter une tenue modernisée de celle du chevalier. La tenue de l’Ancien en revanche est la première hors Ninjago à être dorée sans évoquer une armure de métal.
En 2017, la mode semble d’ailleurs être à la tenue dorée, déclinée en costume ou en peignoir… Avec une des nombreuses tenues de Batman du
film Lego Batman, le mystérieux Snoke dans
Star Wars et le Grandmaster issu du film
Marvel Thor : Ragnarok.
Mais on retrouve aussi de l’armure pearl gold grâce aux soldats atlantes et leur seigneur Aquaman issus du film
DC Comics Justice League.
Deux excellentes tenues pour des chevaliers d’or.
En 2018, ces deux soldats sont rejoints par un autre Aquaman doré, tiré du film suivant de DC Comics :
Aquaman.
En 2019 et 2020, retour à des tenues chamarrées faites de fils d’or : la première provient du petit garçon du set
80101 le repas du nouvel an chinois, la deuxième provient d’un set issu du dessin-animé
Trolls World Tour.
Ainsi, cette nouvelle tenue portée par Wonder Woman porte le nombre de torses d’armures entièrement dorées à 5, 6 si on accepte le premier C-3P0 dans la liste. Je pense que, vu la multiplicité de cette tendance sur la dernière décennie, ce ne sera certainement pas la dernière…
Conclusion : Peu de sets des gammes Super Héros (Marvel ou DC Comics) ont trouvé grâce à mes yeux cette année 2020 et ce set, qui sort des poncifs du genre (motos, engins et méchas en tout genre), n’a donc aucun mal à être en tête de mes suffrages. La construction se révèle intéressante et le résultat esthétique, l’inventaire m’en sera utile et les deux figurines féminines sont très réussies et intéressantes pour de la fantasy. Je doute un peu cependant de son potentiel de jeu pour les enfants avec peu de choses à détruire ou à tirer et les collectionneurs déploreront probablement un Maxwell Lord trop « commun » malgré le potentiel de mise en scène d’exposition de l’ensemble, sous réserve qu’il rende justice au film…
Côté tarif, c’est certainement toujours un peu exagéré. Néanmoins, je trouve que le bâtiment ne fait pas petit pour ce prix, pour une fois, et c’est une bonne surprise. Mais vous connaissez la chanson : une ristourne ne fait jamais de mal !
Merci de m’avoir lu.