infos générales :Nom : Saucer Centurion
Description dans les catalogue Lego francophones : OVNI espion Spyrius
Référence : 6939
Thème : LEGO Space Spyrius
Année de parution : 1994
Nombre de pièces : 212
Notice : livret
Format de la boîte : 285 x 240 x 60 mm
Minifigs : 2
On passe au gros milieu de gamme chez les Spyrius avec ce set 6939 sorti, comme l'essentiel du reste de la gamme, en 1994. Il s'agit cette fois du plus gros vaisseau de la gamme. Pour rappel, les Spyrius ont un tout petit vaisseau ultra rapide de repérage, le
Saucer Scout 6835, mais ils sont plutôt terre à terre avec de gros robots mobiles (6889 et 6949). La forme octogonale ferait un peu penser à une soucoupe volante, mais les équipements ont été très bien pensés par les Spyrius (comme nous allons le voir par le suite), cela afin nuire un maximum aux gentils Unitron !
La face de la boîte avec notre gros vaisseau volant en rase motte et négociant une courbe très serrée ! D'ailleurs je me demande si la coque n'a pas légèrement frotté sur la roche ! On aperçoit un droïde en train de conduire un véhicule à roues non loin de là.
Forcément avec 212 pièces on peut commencer à concrétiser de vrais projets. C'est ce que nous montre le dos de la boîte avec les constructions alternatives. Autant les deux de gauche me semblent intéressants, autant les deux autres à droite vraiment pas. Bon, cela dit le gros robot reste dans le contexte Spyrius.
La boîte est équipée d'un grand tiroir qui contient plein de choses.
Plus en détails, on trouve dans la boîte : quatre sachets de pièces, une notice, un catalogue medium et le pli de service (de 1995 dans mon cas), quatre grandes plates d'angle rouge, et les deux parties d'un bras télescopique.
La face de la notice, parfaitement identique à la face de la boîte.
On découvre au dos de la notice que le module roulant a son espace de stockage dans le vaisseau, et que pour le faire rentrer , il faut ouvrir les vaisseau en deux, avant de la refermer. Le système semble intéressant, nous verrons cela un peu plus loin.
Le catalogue medium de 1995 avec un droïde Spyrius en gros plan.
Le pli de service.
Ci dessous les contenus des différents sachets de pièces.
On se croirait presque avec du M Tron, le code couleur est très similaire.
Sauf que les vitres et antennes M Tron, sont Trans-Neon Green, ici nous avec le bon vieux Trans-Dark Blue (comme les Futuron par exemple)
Étonnant que les grandes plates d'angle noir soient dans un sachet, alors que les mêmes en rouge sont libres dans la boîte.
Le personnages Spyrius accompagné de son droïde. Même s'il n'existe qu'un seul torse chez les Spyrius, on reconnaît là un "simple" agent : son casque est rouge intégral, sans décoration, et il a le bandeau dans les cheveux.
Les mêmes avec leurs casques.
Le montage débute avec le petit module roulant fait d'une grande plate noire sous laquelle on fixe les 4 essieux.
Toute la superstructure est sur-élevée. Notez les deux plates rouges avec les bras sur les côtés, c'est grâce à eux que le module sera maintenu dans le vaisseau.
Mise en place de canons laser et de l'interface de pilotage. La construction est simple, mais l'engin est massif, on sent une grosse puissance sous le capot, ce qui mérite bien 8 roues pour avancer !
On passe au vaisseau. En fait le vaisseau est fait de deux demi-vaisseau avec une jointure centrale. C'est ce qui permettra de l'écarter pour faire rentrer le module roulant. Du coup on commence par monter un côté.
On place quelques plates réunissant les grandes pièces. On place également des plates lisses qui serviront à faire glisser les éléments.
On installe le bras télescopique muni d'une grande pince, certainement pour attraper les Unitron, et les écraser comme de vulgaire.... ok je me calme !
On rentre dans les détails avec le poste de pilotage, des réacteurs latéraux et un réacteur arrière.
On passe à la seconde partie qui ressemble à la première mais avec un espace vide au centre.
On installe les zones de glissement, à l'avant et à l'arrière. Notez les Pin Technic qui serviront à verrouiller les deux côtés de vaisseau.
On installe le même genre de détails que pour l'autre côté, mais la pince est remplacée par deux antennes.
On referme la zone avec les plates noires ce qui termine la structure.
On présente les deux côtés afin de les rassembler.
On limite la course d'ouverture grâce à une simple plate de 2x3. On ne peut donc écarter le vaisseau que de la valeur d'un tenon; cela est largement suffisant pour faire rentrer le module roulant et le faire tenir par la suite.
Après mise en place des plates noirs, la structure globale du vaisseau est terminée, de manière symétrique, et on ne soupçonne même pas que l'ensemble peut s'écarter.
Les patins sont très simples, pas très esthétiques, mais au final on ne les voit quasiment pas.
On entre dans le montage des détails de la superstructure. Tour d'abord, des gros blocs munis de propulseurs. Ça doit décoiffer sec à l'accélération !
Les voici en place à l'arrière du vaisseau.
On installe les très belles vitres de cockpits. La côté technique impose deux vitres séparées plutôt qu'une grande, rien de choquant sur le plan esthétique.
On monte les gros canons laser qui sont sur les flancs. Là, pas de doute quand ça tire, ça doit faire mal !
Un flanc de vaisseau terminé avec le gros laser, et un petite aile munie d'un logo Spyrius, logo qui sert à plein de choses en fait chez les Spyrius. On peut imaginer ici un contrôle de puissance pour le canon.
Le set terminé. C'est quand même une grosse bête, massive et compacte.
Petite vue de face qui confirme ce que je disais juste avant.
Ce bras n'est pas vraiment esthétique selon moi, mais ajoute des possibilités de jeu indéniables !
Les pilotes sont en place, le briefing est achevé, le droïde sait où il sera lâché par le vaisseau.
Le vaisseau est très solide et ne tombe pas en miettes quand on tire sur chaque côté pour l'écarter, c'est un très bon point !
J'ai laissé les vitres ouvertes pour mieux se rendre compte du système. Après ouverture du vaisseau le module est largué sur terre. Il ne reste plus qu'à le reverrouiller et repartir en mission.
Les deux petites extra-part.
Et le set devant sa boîte.
Bilan : En fait c'est très simple, ce vaisseau est un monstre ! Le code couleur des Spyrius les rend méchants. Le vaisseau est taillé pour l'efficacité : très grosse propulsion, gros bras télescopique ne faisant pas vraiment dans l'approche chirurgicale, système de largage de module hyper fiable, discret et robuste. On a également des détails un peu partout, aucune zone n'est délaissée. Je ne trouve pas de vrai point négatif, en dehors des patins qui sont moches, mais discrets.
Pour moi c'est 10/10 !