Infos générales :Nom : Black Seas Barracuda
Description dans les catalogues francophones :
- "Requin Noir" le vaisseau des pirates (catalogue France)
- Vaisseau Pirate "Requin grognon" (catalogue Belgique), ça je vous le mets parce que ça me fait sourire !
Référence : 6285
Thème : LEGO Pirates I
Année de parution : 1989 jusque 1992
Nombre de pièces : 925 d'après Bricklink et le Collector's Guide
Notice : Livret format A4
Minifigs : 8
Format de la boîte : 580 x 465 x 95 mm
Avouez que vous l'attendiez celle-ci !
C'est la dernière qu'il me restait à faire pour la gamme Pirates sortie en 1989, première fournée de pirates chez Lego cette année là ! Ça fait un moment que je la préparais mais je la voulais vraiment complète, avec le maximum d'informations quant au contenu de cette boîte. C'est chose faite. Encore une fois, ce qui est valable dans cette boîte (qui est de 1990 ce que j'ai pu déterminer grâce au catalogue inclus), n'est pas forcément vrai pour les autres années, et surtout pour les autres pays. Par exemple, je sais qu'il y a eu plusieurs types de plateaux en plastique pour la présentation des pièces, quelques légères évolutions de nomenclature, des pièces en rab' pas forcément en même nombre suivant les boîtes, etc. Mais là, on tombe dans un truc infaisable !
Bref... Voici donc cette review pour un set qui ne finira je pense jamais de faire parler de lui : le Black Seas Barracuda réf 6285 !
Pour cette première année de piraterie, Lego avait sorti des îles (
6235,
6260,
6265,
6270), des radeaux et barques(
6245,
6257) le fort du gouverneur (
6276) ainsi que son navire le
Carribean Clipper 6274 (également nommé Sea Hawk), il fallait forcément un grand navire plein de pirates pour faire régner la terreur dans la mer des caraïbes ! Le Black Seas Barracuda rempli pleinement son rôle comme nous allons le voir : il est grand, même très grand, il fait peur avec ses 3 drapeaux "pirate" et il est plein de pirates largement armés, et assoiffés d'or !
Voici donc la face de notre boîte. Elle rejoint la taille de la boîte du Monorail Space Futuron 6990 sorti deux ans plus tôt, et ces deux boîtes resteront les plus grandes jusqu'à la sortie du
monorail Unitron 6991 en 1994. On voit ce magnifique navire en train de mouiller dans une crique et sur lequel il semble se passer déjà beaucoup de choses : les pirates sont à l'affut et bien armés, le singe semble vouloir voler le trésor, un des pirates va sauter du bout de la planche, et peut être que son compagnon en barque va le récupérer ?
Au dos de la boîte, on nous propose quelques autres montages. Des grands, des petits, des scénettes se déroulant aussi bien sur des navires ou des radeaux, que sur des îles. C'est varié, mais quand on regarde bien, il n'y a que peu de modèles, ils ont préféré mettre plusieurs vues de quelques modèles, peut être pour faciliter la reproduction.
Voici l'intérieur du volet qui montre pas mal des fonctionnalités du set, et cela plutôt bien mis en scène. Ça donne vraiment envie de jouer, comme cet enfant en bas à gauche dont le navire est 3 fois plus gros que sa tête !
Et voici ce qu'on découvre au travers des ouvertures vitrées. La boîte semble vraiment bien remplie, avec une belle présentation des nombreuses minifigs incluses.
Après ouverture, on découvre un rangement très ordonné, avec des boîtes intérieures qui ne peuvent pas bouger. On a deux plateaux en plastiques pour les pièces à présenter et un grand bac lui aussi en plastique pour les 5 morceaux de coque. Les sachets sont répartis sur la partie haute de la boîte.
Gros plan sur les inserts en plastique.
Côté paperasse, on a une belle notice, un catalogue et le pli de service pour les pièces détachées.
Vue de la notice, dont l'image est identique à la boîte.
Au dos, trois vue que l'on avait déjà au dos de la boîte, sur fond d'ambiance d'îles et de mers. Ah tiens, on reconnait le set
6260 !
Gros plan sur le catalogue de 1990 ne mettant plus vraiment en avant le thème pirate, contrairement à celui sorti en 1989, année de parution de la gamme. Vous pouvez retrouver ce catalogue
ici.
Le pli de service de 1990.
Alors, précédons par ordre ! Voyons ce qu'il y a dans la partie centrale en carton jaune.
Commençons par les voiles qui sont reliées entre-elles. Un coup de ciseaux et le problème est réglé, cela est expliqué dans la notice. Mais livrées ainsi, cela en fait de grandes pièces et elles sont donc livrées repliées ce qui aurait tendance à les abimer un peu, ou du moins à faire des marques dessus. Quelques jours bien à plats sous des livres bien lourds et le problème est lui aussi réglé !
On trouve également dans ce carton : 2 petits sachets de pièces, un autre avec les cordages, et pas mal de grandes pièces en vrac dont les mâts et les échelles de cordes.
Voici les contenus des deux petits sachets de cette boîte jaune.
Ensuite, la boîte blanche de gauche contient 4 sachets de pièces.
Voici les contenus de ceux-ci.
Et la boîte blanche de droite contient quant à elle 5 sachets dont 2 petits.
Voici leurs différents contenus.
On peut maintenant commencer à construire !
Pour moi on trouve l’équivalent de deux équipes sur ce navire : le capitaine avec ses lieutenants, que voici...
Et les matelots, que voici ! A quelques différences de couleurs près, ils se ressemblent tous, mais on n'en a pas deux identiques, c'est déjà ça !
La barque n'est en rien différente de celles que l'on a déjà eu dans la gamme, avec des banquettes grises et le drapeau à l'arrière. Une ficelle (35 cm/épaisse) sert à la relier au navire.
On commence par relier les trois coques centrales par des briques de 2x4 noires.
A la poupe, on monte quelques briques pour surélever le niveau du plancher. On ajoute deux drapeaux rouges de part et d'autre du futur gouvernail; dont l'utilité m'a toujours laissé perplexe, mais cela habille !
Au centre, on installe les 4 glissières pour les canons. Ceux-ci ne rouleront pas sur leurs roues directement, cela facilite leur utilisation.
Comme pour le navire du gouverneur, le gouvernail est fait de quelques briques et fixé par deux pinces ce qui le rend mobile. Le plancher pour la future cabine du capitaine est en place.
On continue de délimiter la partie inférieure avec deux portes (en fait des volets) donnant accès aux deux cales, puis on place une grande ceinture de briques blanche. Au centre, avec des petites barrière on a deux emplacements pour ranger les boulets de canon.
On commence à refermer le dessus des cales, qui ne seront accessibles que par les volets rouges, ou les trappes latérales; l'accès n'en est donc pas si simple. Complètement à l'arrière une plateforme est placée derrière la cabine du capitaine, déjà équipé d'un coffre avec 8 pièces d'or.
Même traitement à l'avant du bateau, avec une plaque grise qui recouvre la soute. Les bouches à canon sont terminées, deux de chaque côté.
La partie centrale est, dans les grandes lignes, terminée avec deux passerelles latérales et les 4 trappes dont deux sont ouvertes. En position fermée, elles reposent sur la petite pince grise, cela évite qu'elles ne tombent vers le bas. Enfin, les trappes rouges pour les canons sont elles aussi placées sur les côtés et terminent bien chaque face.
On passe au montage du château. Histoire que les parois ne soient pas complètement verticales, on utilise des slopes, inversées ou non, pour donner de "belles" formes. A l'arrière, une partie est montée sur charnières, ce qui permettra d'orienter et d'ouvrir la face.
Les flancs du bateau sont habillés d'une plate recouvrant des petits plots faits de plates rondes de 1x1. J'aime assez le rendu qui augmente plutôt bien le réalisme de ces zones.
La face arrière joliment décorée et habillée est en place. On peut l'ouvrir complètement vers le bas afin d'accéder à la cabine. En position fermée, cette face, par les supports des volets, prend appui sur les slopes inversées jaunes sur les côté. Tout se tient donc très bien.
On peut entrer dans la cabine du capitaine par deux côtés, soit 4 portes, rien que ça ! Au centre on a la carte au trésor et une trappe centrale, qui pour moi sert de table qui peut être repliée. Petit bémol concernant les deux portes intérieures : quand on les ouvre, elles frottent sur la plate grise qui sert au pont, on est très limite en hauteur, mais c'est un détail, et très honnêtement, je ne pense pas que c'est avec ces portes que l'on joue le plus !
On développe enfin la proue en plaçant la dérive avant, et deux plateformes latérales.
Ça prend forme, avec l'embase du mât, l'enrouleur (derrière le mât) pour l'ancre et des armes de réserve.
A l'arrière, l'embase du mât est elle aussi en place juste devant un petit escalier permettant l'accès au pont supérieur. C'est très simpliste, mais au moins on a quelque chose ! Notez la belle réserve d'arme ici aussi.
Ah la voilà notre figure de proue ! Visiblement une tête féminine un peu adepte du rhum ! Cette figure ne fait pas vraiment peur. Si elle avait tenu un sabre cela aurait déjà été un peu plus annonciateur de la mentalité des pirates sur le bateau; quoique notre équipage est peut être juste alcoolique !
Et je rappelle qu'il était impossible d'avoir un squelette ou une tête de mort sur ce navire, puisque ces pièces ne sont apparues que 6 ans plus tard ! Sinon vous aurez bien noté la belle et grande ancre reliée à la ficelle (35 cm/épaisse).
On arrive au bout de la partie haute du pont et de tout ce qu'il y a autour, avec pas mal de détails rendant les formes sympathiques. Notez le petit loquet servant à verrouiller la grande face mobile afin que celle-ci ne s'ouvre pas intempestivement.
J'aime assez cette partie haute du pont avec pas mal d'accessoires, encore des armes en réserves, les différentes lanternes et bien sûr, la barre !
Ah voilà, là on commence à cerner l'envergure du bâtiment; et oui, là on n'est plus sur un simple petit bateau, c'est un vrai bâtiment, avec une vigie par mât.
Vient le presque fastidieux travail de montage des vergues (les barre horizontales), faites de plates de 1 de large et de longueur différentes intégrant des pièces spécifiques avec une boule, les points de fixation des voiles. Notez au centre le crochet attaché à une ficelle (50 cm/fine) qui permettra de manœuvrer le coffre au trésor.
Derniers éléments à installer : échelles de cordes, canons, drapeaux, voiles, la grande corde (125 cm/épaisse), notre bâtiment est TER - MI - NÉ ! Et qu'est ce qu'il est beau ce navire, en tous cas c'est mon point de vue.
Vue de face, les pirates sont à l'affut ! J'aime la largeur de la coque qui donne vraiment de la présence et un effet massif.
Je l'ai évoqué mais pas encore montré, voici les 4 canons installés avec les boulets en vrac dans l'espace qui leur est alloué.
Une autre vue de l'avant, où les pirates ont aperçu un autre navire, ils semblent tous prêts à en découdre ! Il y a peut être un trésor à récupérer.
Sur le pont c'est l'effervescence pour la manœuvre d'abordage !
Parfois l'entente entre pirates n'y est pas et c'est le capitaine qui intervient, pistolet à la main ! Simple, rapide et efficace.
Ceux qui veulent du calme peuvent aller à la vigie, mais c'est un endroit qu'aime aussi beaucoup le singe Filou (voir BD
Le médaillon d'or 6255 sortie la même année).
Hey ! Mais cette cloche d'alarme au dessus de l'enrouleur n'est pas dans la notice ! Et oui, c'est tout à fait vrai, pourtant l'arche de 1x4 qui la soutient a été prévue pour ça. Cette cloche apparaît dans certaines publicités télévisées de 1989 (pas dans toutes je ne sais pas pourquoi), c'est grâce à ces publicités que j'ai découvert l'utilité de l'arche à vrai dire. Je me suis donc permis de rajouter ce cône 1x1 à mon inventaire. Je ne sais pas pourquoi Lego a décider de la retirer à la production, elle tient plutôt bien en plus, pas de soucis de perte intempestive.
La canonnade est proche, bouchez vos oreilles !
La bataille est terminée, le coffre est récupéré il ne reste plus qu'à le charger dans la cale, mais cette mer des caraïbe n'est pas toujours d'huile ! Qu'est ce que ça bouge, Attention de ne pas faire tomber le coffre !
Retour sur l'arrière avec l'accès à la cabine pouvant se faire par l’arrière ou par le haut. En fait ces deux accès ne sont pas trop pour des mains d'adulte, les enfants auront moins de mal.
Voici les extra-part pour mon set. Les armes sont forcément utilisable tout de suite à bord. Tous n'ont pas eu les épaulettes, et certains semblent avoir eu une plate de 1x8 en plus, mais là je ne peux en être certain à 100%.
Et pour finir, la traditionnelle vue d'ensemble du set avec sa boîte.
Bilan : Que dire !!! En fait pas grand chose de plus, il n'y pas de vrai point négatif, c'est jouable avec plein de petites fonctionnalités, on a 8 minifigs ce qui est très bien pour jouer, faire des prisonniers après des mutineries, les faire sauter dans l'eau depuis la planche (détail que j'apprécie vraiment). Ah si, il manquerait peut être un requin pour mettre en dessous. On en a eu que deux dans tous les sets sortis en 1989 confondus, un troisième aurait pu être bien. Fallait-il mettre un soldat ou un ennemi pour augmenter le jeu ? Je ne pense pas tout comme pour le Carribean Clipper 6274, on n'aurait pas su d'où il venait et à part le mettre dans une cale, on n'en aurait pas fait grand chose. Tout ça pour dire que c'est très bien comme ça...
Pour moi c'est une réussite, bien plus que son homologue précédemment cité. Je mets 10/10 !